Dans notre rubrique "En Voyage", nous allons vous amener aux quatre coins du monde afin de vous faire découvrir les différents lifestyle qui coexistent sur notre chère Terre. Dans cet épisode, direction la Thaïlande et sa capitale Bangkok !
Partir à l’autre bout du monde, voilà un fantasme qui effleure l’esprit de beaucoup d’entre nous ! Néanmoins, comme le confirme bien souvent l’adage « L’herbe n’est pas plus verte ailleurs »….et chez Apollo et Artemis, nous allons tenter de vous éviter l’erreur de casting. Lointaine, dépaysante, culturellement différente, chaude, ensoleillée, meilleure marché, en pleine croissance, voici des signaux qui nous invitent à passer au vert immédiatement. Néanmoins, en tant que lanceur d’alerte orange voire rouge, notre devoir est de vous dresser l’état des lieux de notre destination.
En 3 jours sur place, nous avons ouvert grandes, nos oreilles, affuté notre regard, dégagé les narines, mais nous nous sommes aussi préparés à faire la fine bouche et enfin à ne surtout pas y aller de main morte. Palais Royal, le Wat Pho, Chinatown, la Tour Mahanakhon, la maison de Jim Thompson, le quartier colonial, le Mall Siam ou encore le rooftop Octave, tel est notre programme Lifestyle. Alors « Fasten Seat Belt » et EN VOYAGE POUR BANGKOK !
Notre séjour à Bangkok débute par notre arrivée à l’aéroport Suvarnabhumi qui n’a strictement rien à envier à nos grands aéroports européens. Immédiatement, nous sentons que la modernité a passé la douane et a posé ses valises dans la capitale thaïlandaise. Nous sautons dans un taxi vert et jaune, couleurs que ne renieraient pas les supporters du FC Nantes, et qui habillent la plupart des taxis de Bangkok. Sur le chemin qui doit nous mener à notre hôtel, nous sommes frappés par le fait que tous les panneaux soient traduits dans notre alphabet. Le tourisme est l’une des raisons d’être du pays et tout est fait pour faciliter la vie du voyageur d’une nuit ou d’une vie. De plus, il est difficile de ne pas noter que nous sommes dans un Royaume avec la présence absolument partout de portraits du Roi Rama X, roi le plus riche du monde. Sachez qu’il est interdit formellement de parler du roi en mal sur quelques réseaux que ce soit, sous peine d’être emprisonné.
Arrivés au Kimpton Maa-Lai, hôtel du groupe IHG Hôtels & Resorts, nous plongeons les deux pieds dans l’univers luxe et lifestyle si cher à Apollo et Artemis. Découvrez notre article ainsi que notre vidéo sur notre passage dans cet hôtel qui ravira les amateurs de lieux luxueux, sans être ostentatoires, avec des services à la hauteur et des chambres incroyables donnant sur l’immensité de Bangkok.
Mais trêve de flatteries sur l’établissement qui va nous accueillir pendant 2 nuits, il est temps de sauter dans un Tuk-Tuk et de se diriger vers la découverte du Palais Royal et du Wat Pho, situés à l’est de la Chao Phraya dans le quartier de Phra Nakhon. Un peu plus cher que le taxi, notre Tuk-Tuk bleu et rose nous dépose devant un édifice qui rien que de loin vaut déjà le coup d’oeil.
Palais Royal et Wat Pho : Symboles de l’histoire et de la richesse de la Thaïlande
Au préalable, il est important de mentionner que les hommes en shorts ou les femmes en jupes ou avec les épaules nues ne peuvent pas rentrer dans ces hauts lieux de la royauté thaïlandaise et du bouddhisme. Et forcément, lorsque le thermomètre affiche 30°, le pantalon ne s’impose pas comme une évidence. Ainsi, il vous faudra louer ou acheter un pantalon ample qui vous donnera un air de local…Enfin non pas du tout, vous ressemblerez surtout à un touriste !
Le Palais Royal est un immense ensemble architectural de 200 000m2 où se trouve également l’un des grands symboles du pays et sûrement le temple le plus important de la ville, le Wat Phra Kaeo et son célèbre Bouddha d’Émeraude. Le Grand Palais Royal fut construit en 1792 par Rama Ier lorsque celui-ci choisit Bangkok comme capitale du royaume. Il se situe sur les berges du fleuve Chao Phraya et il fut la résidence de la famille royale thaïlandaise jusqu’au milieu du XXème siècle. Le Grand Palais est actuellement partiellement ouvert au public comme un musée, mais il est aussi un endroit de travail pour les services du Roi.
Pendant 2 heures, nous déambulons entre des édifices splendides et sommes complètement transportés dans une autre culture. Pas habitués à voir une telle architecture, nous nous délectons des différents temples, des buddhas, et de nombreuses pièces recouvertes d’or.
Tout près du Palais Royal se trouve le Wat Pho, un des plus grands et des plus anciens temples bouddhistes de Bangkok. Celui-ci est célèbre et rempli de touristes car il abrite un grand Bouddha couché. Cette statue représente Bouddha sur son lit de mort, sur le point d’accéder au Parinirvâna. Elle fait 43 mètres de long et 15 mètres de haut. Ses pieds sont incrustés de nacre représentant les 108 états de Bouddha. Cette statue est gigantesque et s’avère très impressionnante surtout dans cette position couchée assez inhabituelle pour nous, occidentaux.
Après cette demi-journée dédiée à l’histoire et à la culture thaïlandaise, nous faisons un saut dans le temps et nous rendons au pied du King Power Mahanakkon, la plus haute tour de Bangkok.
Tout en haut de Bangkok
Une des premières impressions que nous a laissé Bangkok, c’est son immensité mais également son allure de « Manhattan ». En effet, les « skycscrapers » new-yorkais ont de la concurrence et se différencient notamment par leur plus grande concentration. Et si « Big Apple » est connue mondialement pour son Empire State Building, Bangkok a la King Power Mahanakhon. Perchée à 314,2 mètres de haut, elle rend 75 mètres à son homologue américaine mais s’impose comme la plus haute tour de la ville. Mais plus que par sa hauteur, celle-ci se distingue par son design unique et évoque une image pixélisée, qui semble en cours de téléchargement.
Sachez que le Mahanakhon comprend 75 étages, où se trouvent des logements, des magasins, des bars, des restaurants, un hôtel avec 154 chambres et un point d’observation. En cinquante secondes d’ascenseur, nous voilà montés au 74ème étage, terrasse d’observation climatisée qui offre une vue à 360° sur la ville. Nous nous attardons que quelques minutes à ce niveau car nous souhaitons profiter de la vie en plein air et surtout de marcher sur la plateforme en verre qui permet de regarder droit en bas…personne souffrant de vertige s’abstenir !
Après quelques photos et la confirmation d’une ville immense et extrêmement étendue, il est temps pour nous de redescendre et de remercier la tour Mahanakhon pour le panorama offert.
Pour clôturer cette première journée, nous décidons de tester l’un des nombreux « rooftop » de la ville.
« Octave », un roof au top !
Après avoir pris de la hauteur dans l’après-midi, nous recommençons dans la soirée en mettant le cap sur le rooftop « Octave », qui se trouve dans le quartier très vivant et branché de Sukhumvit, au 49ème étage de l’Hôtel Marriott. Tout d’abord, il est à noter que les « rooftops » sont une véritable institution à Bangkok notamment car ils permettent de faire tomber la chaleur, qui peut s’avérer pesante, mais offre également une vue imprenable sur la ville. Dès que l’on arrive au rooftop, on se retrouve sur un lieu spacieux avec sol en teck, bar circulaire, chaises hautes, fauteuils confortables et, surtout, vue à 360 degrés sur la ville. Car la grande particularité de ce rooftop de Bangkok réside en sa vue panoramique et son espace dégagé permettant de ne rien rater des trésors de la ville.
La journée fut longue et il est temps pour nous de regagner notre chambre au Kimpton Maa-Lai afin d’être prêts à découvrir toujours un peu plus Bangkok.
Après un petit-déjeuner dont nous vous vantons les mérites ici, nous enfilons un short Mr Marvis, un polo Lacoste et une paire de lunettes de soleil Persol pour nous rendre premièrement à la Maison de Jim Thompson.
Jim Thompson, de maison à marque
Difficile de faire moins thaïlandais comme nom et pourtant Jim Thompson fait partie de l’histoire du pays. Pour vous présenter le personnage, sachez que celui-ci est originaire des États-Unis, de l’État du Delaware pour être plus exact, et qu’il était un agent secret de profession, en revêtant également l’étoffe d’homme d’affaires et d’architecte. À propos de sa vie privée, ses centres d’intérêt se ramifient dans plusieurs domaines : la sculpture, la peinture, l’artisanat et les objets d’antiquité. Il a été à partir des années 1950 l’initiateur du renouveau de l’exportation de l’industrie de la soie en Thaïlande. Jim Thompson exprima la volonté de transformer sa demeure en musée public après son décès. Le vœu du propriétaire a été exaucé en 1967, date à laquelle il a voyagé en Malaisie, dans le Cameron Highlands, sans en être jamais revenu. Une mort étrange qui en dit long sur la vie hors-norme qu’a eu Jim Thompson.
Intéressons-nous désormais à la fameuse maison de Jim Thompson. Construite entièrement en bois de teck, le domicile de Jim Thompson ressemble à un bijou architectural. Cet écrin de verdure situé en plein coeur de Bangkok dissimule le musée qui comprend une suite de six bâtiments traditionnels qui communiquent les uns aux autres par des passerelles. Le grand salon, occupé autrefois comme atelier de tissage, est le produit d’un recyclage des débris d’une structure de Bangkrua. Jim Thompson a charrié les matériaux par la rivière, puis les a rassemblés et restaurés pour en faire un édifice original, qui exprime les traits dominants de l’architecture résidentielle thaïlandaise.
Les trésors du musée proviennent de dons, de souvenirs de voyage et d’objets d’antiquité que l’homme d’affaires a pris soin de collectionner année après année. D’estampe en papier en gravure sur bois, en passant par les métiers à tisser, nous avons découvert les faits marquants de la vie de Bouddha et de Vessantara Jataka. Des peintres thaïlandais issus de toute génération y sont représentés. Mais ce n’est pas tout. Une série de mobiliers, d’étoffes, de bijoux et d’antiquités en provenance de la Birmanie, du Cambodge et du Laos défilera sous votre regard. Enfin, les ustensiles en porcelaine de Chine, introduits en Thaïlande entre le XVIe et le XVIIe siècle, constituent la principale attraction du musée.
Alors que notre visite guidée, en français s’il vous plait, se termine, nous passons par la boutique Jim Thompson qui fait office de « bookshop ». Le passage est donc obligé et la tentation de s’offrir un souvenir de ce lieu est vive. Néanmoins, dans cette sorte de Hermès thaïlandais, spécialisée dans la soie, pas question de repartir avec une carte mais plutôt avec de magnifiques foulards, châles, coussins ou encore chemises. A vous de choisir entre la bourse et la sortie !
Notre découverte de Bangkok nous emmène désormais dans l’une des autres institutions de la ville, à savoir les « malls » ou plus communément appelés chez nous, les centres commerciaux. Nous nous rendons dans le plus récent et donc le plus moderne, à savoir le Siam Paragon. Pour ceux qui n’auraient jamais joué au Risk ou qui ont décidé que la géographie était à l’histoire ce qu’est la géométrie aux mathématiques à l’école, le Siam est l’ancien nom de la Thaïlande.
Un Siam Paragon très contemporain
Le quartier Siam de Bangkok se place comme l’épicentre du shopping. En effet, celui-ci abrite un nombre impressionnant de magasins, d’activités et d’attractions en tout genre. De notre côté, nous avons donc opté pour le Siam Paragon, un centre commercial ultra-moderne qui présente toutes les marques de luxe (Louis Vuitton, Dior, Gucci,…), les marques high-tech avec un Apple Store notamment, les enseignes de sport lifestyle comme Nike, Adidas, Lacoste,…et j’en passe. Vous trouverez tout ce que vous avez chez vous chez eux…la mondialisation a du bon mais clairement pas que !
Au rez-de-chaussée du « mall », vous trouverez un marché immense avec de multiples étales de street-food. Fort appétissant au demeurant, manger de la nourriture de rue à l’intérieur est un pas que nous ne franchirons pas. Comme vous pouvez le deviner à la lecture de ces quelques lignes, notre expérience au sein du Siam Paragon ne fut pas des plus réjouissantes et encore moins dépaysantes. Afin de retourner au plus près de la vraie vie à Bangkok, nous décidons de prendre une sorte de ferry mis à disposition du centre commercial pour changer de rive et découvrir Bang Rak.
Bang Rak, les vestiges d’un passé colonial
Nous traversons le Chao Phraya qui est le plus important fleuve de Thaïlande, après le Mékong et la Salouen. Sachez que ce cours d’eau est le seul à couler dans son intégralité à l’intérieur du pays, constituant encore aujourd’hui un des axes majeurs de transport et de commerce. Avant de débarquer, nous voyons se dresser sur ses rives, l’Oriental Hotel, le Shangri-La Hotel et le Royal Orchid Sheraton Hotel. Le premier cité compte parmi les premiers hôtels bâtis dans la capitale il y a de cela plus d’un siècle. Portant depuis 2008 le nom de Mandarin Oriental Hotel, l’établissement cinq étoiles fut fondé en 1876 et fut le premier hôtel bâti en Thaïlande. Arrivés à notre embarcadère, nous décidons de rentrer dans le coeur de la ville qui s’avère être le vieux Bangkok. Pour la première fois de notre séjour, nous nous sentons loin de chez nous entre une densité de population importante, une circulation à l’arrêt, des câbles électriques qui font office de guirlandes de Noël le long des rues ou encore les odeurs dégagées par les commerces ambulants.
Sur les coups de 16h30-17h, nous voyons débarquer de nombreux écoliers en uniforme. Nous continuons notre chemin et nous nous retrouvons bientôt devant l’entrée de la fameuse école, il s’agit du prestigieux « Assumption College« . Le très catholique collège et lycée a biberonné des hommes de pouvoir thaïlandais depuis plus d’un siècle. Hommes d’Etat, banquiers, entrepreneurs, mais aussi artistes, académiciens et même moines célèbres… la liste est longue et les domaines variés.
Désormais, notre deuxième journée se termine et nous décidons d’emprunter le métro aérien pour rentrer à notre hôtel. Le SkyTrain, officiellement dénommé BTS, rien à voir avec le groupe mondialement connu de K-Pop mais sigle de « Bangkok Mass Transit System », fut une bien belle surprise. Entre sa rapidité, sa climatisation et sa propreté, nous invitons chaleureusement Valérie Pécresse et Jean Castex à venir faire un tour du côté de Bangkok.
Chinatown, le KO organisé
Pour notre dernière activité à Bangkok, nous nous sommes rendus dans le quartier de « Chinatown ». Bien que ce lieu soit composé essentiellement de thaïlandais depuis des générations, Chinatown a tout d’une ville chinoise. De ce fait, nous étions sur place quelques jours après la célébration du Nouvel An Chinois et nous avons pu deviner rapidement que l’année chinoise 2023 serait l’année du Lapin. Ensuite, nous avons pris les petites et grandes artères du quartier et vu sur notre chemin des restaurants de nouilles, des bijouteries, les fameuses lanternes ainsi que de nombreux stands de nourriture chinoise.
Nous avons été surpris également par les tonnes et tonnes de pièces automobiles qui semblaient attendre preneur dans des tas gigantesques. Enfin, nous avons emprunté plusieurs ruelles où s’entassaient des centaines de magasins et qui étaient bondées. Il n’y avait pas de doute sur la provenance de la marchandise : « Made in China » !
Après un dernier passage par notre cher Kimpton Maa-Lai qui fut parfait tout au long de notre séjour (article à découvrir ici), nous voici de nouveau en route pour l’aéroport. A bord de Bangkok Airways, il est temps pour nous de rejoindre la deuxième étape de notre séjour en Thaïlande : KOH SAMUI !
Article : Pic della Mirandola
