Voyage/Hôtel Escapade culturelle
Dès qu'il s'agit de prendre le volant et de découvrir le patrimoine culturel français, l'équipe d'Apollo Magazine.fr s'empresse de mettre le contact. Dans cette nouvelle escapade, cap sur la Haute-Normandie et ses trésors !
Certains férus de géographie française vont peut-être nous le faire remarquer mais la Haute-Normandie n’existe plus depuis 2014 et la réforme des régions voulue par le Président de la République Française alors en place, François Hollande. Nous sommes donc au courant que la Normandie ne fait plus qu’une en tant que Région et qu’il n’y a pas à avoir la tête haute d’un côté et faire main basse de l’autre. Néanmoins, il nous a paru plus facile de lui redonner son nom d’antan. En route pour la Haute-Normandie industrielle et tournée vers Paris grâce au couloir de la Seine !
Pour réaliser cette nouvelle escapade culturelle, nous avons décidé de prendre la route avec le tout dernier SUV de la marque Renault, l’Austral. Remplaçant du « Kadjar », nous avons pris place au volant de la version E-Tech Full Hybrid 200 pour notre plus grand plaisir. Ce weekend a vu l’équipe de France, « Mbappresque » gagner la Coupe du monde de football et il était donc important pour nous de la jouer « bleu, blanc, rouge » et ballon rond. Au programme de cette rencontre, deux hôtels de renom à Honfleur, les splendides falaises d’Etretat, le Palais Bénedictine de Fécamp ou encore le MuMa du Havre !
Toute escapade culturelle d’apollomagazine.fr débute par une revue d’effectif ! Si nous sommes toujours deux protagonistes pour créer le contenu photo et vidéo le plus pertinent, nous ne serions rien sans notre autre coéquipier, à savoir notre Renault Austral. Pas question que le tout dernier SUV de la marque française joue le rôle d’arbitre, il aura un rôle prépondérant aussi bien offensif que défensif selon les routes et la météo. Si son esprit « Alpine » lui donnera envie de faire du dépassement de fonction, nous arriverons à contenir sa fougue tout au long des 48h que nous partagerons ensemble. En effet, pas question de prendre un carton jaune voire rouge de la part des radars omniprésents !
Au départ de Paris, nous faisons rapidement face à des difficultés de progresser du fait d’un regroupement important dans la surface des voitures adverses. Néanmoins, nous restons stoïques et patientons jusqu’à ce que notre heure arrive. La qualité de jeu du Renault Austral est indéniable avec des sièges chauffants, un système multimédia OpenR link intuitif et un son haute-fidélité du système audio Harman Kardon. Lors de notre arrivée sur l’autoroute, nous pouvons nous lancer à l’attaque et prenons immédiatement notre couloir. Jonglant entre les modes ECO, COMFORT et PERSO, nous slalomons entre les voitures et touchons au but au bout de 2h15 d’une lutte plutôt déséquilibrée. Notre premier tour se déroulera du côté des Jardins de Coppelia !
« Les Jardins de Coppelia », un Manoir qui allie charme et design
Située à Pennedepie, entre Honfleur et Trouville, cette demeure du 17ème siècle, faite d’ardoise et de bois, présente 27 chambres et suites haut de gamme. Les propriétaires, Grégory, professionnel de l’hôtellerie, et son épouse, Alexandra, ont voulu signer un hôtel haut de gamme branché et original s’inscrivant profondément dans son territoire et respectueux de l’environnement. De plus, si la façade du manoir rend hommage à l’histoire de la Normandie, l’intérieur présente une décoration design et branchée grâce au mobilier du partenaire Roche Bobois. Découvrez notre expérience et notre article dédié aux Jardins de Coppelia ici.
Place à notre deuxième rencontre, celle face aux falaises d’Etretat.
Etretat, un panorama à couper le souffle
Une troisième mi-temps plus le temps additionnel « qatari » (environ 50 minutes) est nécessaire pour faire le trajet entre Honfleur et Etretat. Tout se passe dans la dernière minute de cette partie, au moment où nous arrivons sur le parking d’Etretat faisant face à la Manche. Les deux extrémités ne sont pas encore visibles mais une sensation d’immensité nous envahit tout doucement. Après avoir laissé sur le banc notre partenaire Austral, nous découvrons enfin un morceau de la côte d’Albâtre. Celle-ci doit son nom aux 140 kilomètres de falaises crayeuses comprises entre l’Estuaire de la Seine et celui de la Somme. Les plus pittoresques d’entre elles sont les falaises d’Etretat car elles surprennent par leur verticalité. De plus, elles se confrontent à une beauté sauvage et un peu austère.
A notre gauche, nous posons notre regard sur la Porte d’Aval (photo ci-dessus), immense arcade de silex creusée par les vagues en battant l’extrémité de la Falaise d’Aval. L’aiguille, haute de 51 mètres est un témoin du passé géologique des falaises d’Etretat. A notre droite, nous observons la Falaise d’Amont (photo à votre droite), elle qui s’appelait il y a moins d’un siècle encore la Falaise du Blanc-Trait, du fait de la blancheur de la craie visible du large à grande distance. Afin d’avoir un point de vue encore plus grandiose, nous décidons de changer de crampons afin de grimper en haut de la falaise où se trouve également une chapelle. Les escaliers nous facilitent la tâche et en 10 minutes, nous avons le droit à un décor de carte postale. Le soleil à son zénith ainsi que la brume créée par la température négative sont à l’origine d’un tableau que n’aurait renié aucun peintre impressionniste !
Nous redescendons sur terre au sens propre comme au sens figuré et nous nous dirigeons désormais vers Fécamp et son Palais Bénédictine.
Le Palais Bénédictine, l’antre majestueuse d’une liqueur de renom
Voilà la rencontre inattendue de ce tour mais comme souvent, c’est bien celle qui nous a le plus régalé ! Tout d’abord, la ville de Fécamp n’avait pas forcément droit au chapitre mais elle a trouvé le moyen d’exister lors de cette escapade grâce à son joueur star, le Palais Bénédictine. Clairement par son architecture, son histoire et son expérience autour de la liqueur, il tire vers le haut le collectif fécampois. Nous sommes clairement sous le charme de ce lieu et vous invitons à lire notre article sur le palais Bénédictine et sa visite avec sa guide tout autant délicieuse que la liqueur du même nom.
Avant de disputer le tableau final, retour à Honfleur pour recharger les batteries du côté de la Ferme Saint Siméon !
La Ferme Saint Siméon, un luxe à s’offrir à Honfleur
Deauville, Trouville, Honfleur, voici la Sainte-Trinité des plus prestigieuses stations balnéaires de Haute-Normandie. Et au sein de la dernière cité, l’hôtel le plus prestigieux n’est autre que la Ferme Saint Siméon. Ce Relais & Châteaux affiche 5 étoiles sur la porte comme la sélection brésilienne sur son maillot jaune et bleu avec ses 5 titres mondiaux. Et à l’image des brésiliens qui offrent bien souvent le plus beau jeu sur un terrain de football, la Ferme Saint Siméon dribble la concurrence avec panache grâce à un établissement beau architecturalement à l’intérieur comme à l’extérieur de sa surface mais surtout grâce à un staff compétent. Nous vous invitons à lire notre article dédié à la majestueuse Ferme Saint Siméon ici !
Pour refermer notre escapade culturelle, direction le Havre et son Musée d’art moderne André Malraux.
Le MuMa du Havre, une très belle impression
Notre phase finale s’arrêtera après cette dernière partie jouée au Havre au sein de son Musée d’art moderne André-Malraux, aussi appelé le MuMa. Malgré des conditions météorologiques difficiles, nous arrivons à pénétrer dans cette enceinte et immédiatement, nous nous sentons en confiance et sommes certains que ce tournoi prendra fin d’une belle façon. L’architecture du MuMa favorise notamment une flexibilité des espaces qui permet de répondre avec une grande souplesse et une grande efficacité aux exigences d’une programmation faite d’expositions, certes, mais aussi de concerts, de conférences ou de spectacles.
De notre côté, nous consacrerons notre première mi-temps à l’exposition temporaire « Météorologiques », décidément le thème du jour. Dans le prolongement de « Vent« , sa précédente exposition, le MuMa nous invite à contempler les météores et ces objets météorologiques qui façonnent le temps et les jours. Véritable ode au climat, l’institution en souligne toute la beauté dont il faut profiter avant qu’elle ne soit balayée par le souffle des changements. le musée s’intéresse à celles et ceux qui, animés par le même désir que Claude Monet qui « [voulait] peindre l’air », emploient les nuages à cet effet. Par le prisme de leurs compositions, peintres, dessinateurs, vidéastes et photographes cristallisent les brouillards, la rosée, les pluies et la gelée blanche qui parent le paysage d’émotions sensibles. Les œuvres contemporaines entament alors un dialogue avec les toiles de Raoul Dufy, d’Eugène Boudin et d’Auguste Renoir, issues des collections permanentes de l’institution.
Notre deuxième et dernière mi-temps se jouera au sein de la collection permanente du musée. Nous aurons comme adversaire final, le peintre impressionniste Eugène Boudin qui jouera à domicile en étant originaire d’Honfleur. Il est à noter qu’avec un ensemble de 365 œuvres (peintures, dessins, aquarelles, gravures), le Musée d’art moderne André Malraux du Havre possède la deuxième plus grande collection au monde consacrée à ce grand joueur de l’équipe « Impressionniste » !
Culture, nature et spiritueux, voilà le cocktail décapant que nous venons de vous présenter dans cette escapade en Haute-Normandie, légèrement relevé d’une touche de football !
Il est temps pour nous de rentrer au pays du côté de Paris après une magnifique compétition où nous avons pris du plaisir à chaque rencontre disputée. Rien de tout cela n’aurait été possible sans notre fidèle partenaire, le Renault Austral, qui malgré 650 kilomètres parcourus, n’a pas eu besoin de remettre d’essence dans le moteur et qui s’est contenté d’un peu d’électricité pour continuer à performer.
Si nous avons perdu notre titre de champion du monde, apollomagazine.fr vous a peut-être permis de gagner du temps pour votre prochaine sortie weekend !
Article rédigé par Pic della Mirandole
Crédit Photos et vidéos réalisées : « L » avec un IPHONE 13 PRO MAX
Vidéo montée par Axel Vergnes
Vidéo produite par Agence 1827
