Dès qu'il s'agit de prendre le volant et de découvrir le patrimoine culturel français, l'équipe d'Apollo & Artemis s'empresse de mettre le contact. Dans cette nouvelle escapade, cap sur les Yvelines et ses trésors.
Escapade culturelle Car Experience Concept original
En route pour les Yvelines en Maserati Granturismo Trofeo
Nouvelle année, nouvelles escapades ! Et la première d’entre-elles nous a conduits pas très loin de Paris dans un département limitrophe, les Yvelines. Si Versailles fait office de porte-étendard du 78, il ne faudrait pas résumer cette contrée à son simple château, aussi beau, fastueux et iconique, soit-il. Ainsi, une fois notre rayon d’action défini, reste à Apollo & Artemis de définir les différents outils nécessaires à la réalisation d’une escapade culturelle. Pour ce nouvel épisode, nous aurons pour partenaire automobile, la sublime marque italienne Maserati avec son modèle « Granturismo Trofeo », pour lieu de villégiature, Villiers-le-Mahieu, son château réinterprété par « Les Maisons de Campagne » et pour découverte culturelle, la Maison Zola/Musée Dreyfus. Un programme alléchant certes mais désormais il faut se mettre en route et pour cela, place au moment toujours très attendu de cette rubrique, la révélation de notre véhicule de compagnie éphémère !
Comme toujours lors de la récupération d’une voiture de prestige, il nous faut nous rendre chez un concessionnaire. Cette fois, c’est à Saint-Cloud, chez Maserati Schumacher Paris, que nous allons donc pouvoir repartir avec une Maserati Granturismo Trofeo. A peine arrivés sur place, nous apprécions le design et la modernité du lieu et surtout lorgnons avec envie sur les véhicules situés à l’entrée et notamment une, celle qui devrait être nôtre dans quelques instants. Après les formalités d’usage pour un tel prêt, nous nous retrouvons nez à nez avec ce magnifique objet. Agressif comme il faut du fait de ses optiques anguleux, élégant comme il se doit avec des lignes parfaites et enfin pas du tout ostentatoire grâce à sa couleur mat et gris métal presque passe-partout. A l’intérieur, le cuir rouge donne ce côté sportif à ce modèle collection « Trofeo ». En effet, quoi de mieux que cette couleur pour sublimer les performances et la puissance du moteur V8 biturbo tout en conservant un vrai plaisir de conduite et de confort dans l’habitacle.
Après avoir enclenché le contact et apprécié le son rageur de la Granturismo, nous ne rentrons pas l’adresse de Villiers-le-Mahieu car pour immortaliser notre carrosse, nous mettons le cap sur Auvers-sur-Oise, une ville qui doit sa notoriété internationale aux peintres paysagistes et surtout impressionnistes comme Paul Cézanne, Camille Corot, Camille Pissarro et Vincent van Gogh qui sont venus puiser ici l’inspiration. Pour ce dernier, il y a peint 70 de ses toiles au cours des derniers mois de sa vie. Il y est mort et il est inhumé dans le cimetière communal.
Enthousiasmés par l’exposition « Van Gogh à Auvers-sur-Oise. Les derniers mois » qui s’est tenue au Musée d’Orsay du 3 octobre 2023 au 4 février 2024, nous avons décidé de rendre un petit hommage à l’un des plus grands peintres de l’histoire notamment avec un shooting improvisé de notre Maserati devant la fameuse église de la ville.
Faisant un dernier salut au Château d’Auvers-sur-Oise, notre mannequin du jour reprend sa fonction première et se met en route vers le Château de Villiers-le-Mahieu. Régulateur de vitesse enclenché afin de ne pas se laisser aller à trop de plaisir et surtout à trop de puissance de notre Granturismo, il nous faut un peu moins d’une heure pour parcourir les 50 kilomètres qui nous séparent de notre destination. Arrivés devant une grande grille, nous apercevons au loin de la pierre, des tours, un pont et ce qui a l’air de s’apparenter à des douves….un Château fort nous fait de l’oeil !
Celui qui a pour nom originel, le Château de Launay aurait été, d’après la légende, construit par les Anglais au Moyen-Âge. Modifié à de nombreuses reprises, il prend son aspect actuel en 1642 sous la houlette de Claude de Bullion. Après avoir été la propriété de la famille Caruel de Saint-Martin tout au long du 19ème siècle, il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1964, puis devient la propriété de Bernard Buffet avant d’être transformé et habilité par le groupe « Maisons de Campagne ».
Leur motto : « Mieux qu’un hôtel, une maison. Mieux qu’une maison, le temps d’en profiter ». Clairement, la promesse est au rendez-vous. Lors de notre séjour au sein du Château de Villiers-le-Mahieu, nous avons effectivement profité de tout ce que l’on nous met à disposition. Tout d’abord, le lieu est magnifique par son architecture extérieure sublimée par un lierre grimpant et imposant. Sa cour carrée, bordée par des statues, un pont et de multiples assises nous laisse songeur quant aux moments de repos envisageables lorsque le temps ainsi que la température s’y prêtent. Malheureusement et nous allons mettre un terme au suspens, la météo a été plus que capricieuse et nous n’avons jamais pu trouver un instant d’accalmie. Ainsi, pour profiter d’une grillade au feu de bois, d’une partie de ping-pong ou d’un tour en barque, il nous faudra revenir.
Ainsi, nous avons déambulé et profité des lieux qui proposaient un toit à nos têtes. Sur les coups de 19h, nous sommes invités à nous rendre dans l’aile gauche du château pour prendre l’apéritif. A notre arrivée, un pianiste enchaîne les morceaux cultes des décennies réclamées par le public sur un synthétiseur. En catimini, nous trouvons notre place et allons picorer certains des mets et des boissons mis à disposition. Un peu de popcorn salé, pas mal de monde à nos pieds mais également du houmous, du pain frais et tout un éventail d’alcools allant de la bière au vin en passant par le parfait attirail du mixologue. Ce moment est grisant à tous les niveaux mais il ne faudrait pas trop abuser et en oublier le dîner. Pour nous rendre dans la salle du dîner, nous devons à nouveau affronter les éléments mais cette fois, le parapluie ne sera pas un luxe.
Après quelques minutes, nous voici devant la ferme, ancien édifice remis au goût du jour avec une architecture moderne tout en bois. Dans celle-ci, on retrouve des salles à manger baignées de lumière, une verrière et un volume important. Installés confortablement sur une table de deux, c’est à nous de jouer. Comme lors de l’apéritif, nous allons concocter notre propre repas au buffet. L’abondance, voilà le mot qui vient immédiatement à la bouche lorsque nous arrivons devant tout ces plats.
En entrée, vous trouverez tout ce qu’il faut pour composer votre salade composée et pour les réfractaires à la verdure et aux crudités, vous pourrez choisir un bol de soupe ou encore une part de quiche ou de focaccia. En plat, vous pourrez choisir entre un poisson ou une viande et d’une multitude d’accompagnements. Enfin, dans la même salle, vous aurez accès à plusieurs fromages et une ou plusieurs feuilles de salade pour aller avec. Pour clôturer par une douceur sucrée, là encore, plus de choix que de raison. Que dire…cinéma ensuite ?
Néanmoins, après ce repas gargantuesque, les guerriers culinaires que nous sommes passent sur la dernière séance et méritent bien un peu de repos. Installés dans l’aile droite du château, nous profitons d’une chambre très agréable et à l’ambiance « maison de campagne ». Suite à cette nuit réconfortante, nous enfilons nos tenues de sport. Pour Apollo, les chaussures de running pour découvrir l’arrière-pays de Villiers-le-Mahieu et pour Artemis, un legging et une brassière pour assister au cours de yoga dispensé dans l’enceinte du château. Notre découverte du Château de Villiers-le-Mahieu se termine sur cette note sportive et c’est avec grand plaisir que nous reviendrons ici où à la Maison du Val, autre lieu signé « Maisons de Campagne ».
De retour dans l’habitacle de notre Maserati Granturismo, nous mettons le cap sur notre destination culturelle : La Maison Zola/Musée Dreyfus. Une fois dans le petit village de Médan, situé au bord de la Seine dans les Yvelines, et qualifié de « trou charmant » par Emile Zola, nous arrivons dans la maison dont il fut propriétaire de 1878 jusqu’à sa mort en 1902. Il fit agrandir cette maison petit à petit, à mesure que le permettaient ses droits d’auteur. C’est notamment grâce aux gains de son roman « L’Assommoir » que Zola put s’offrir cette maison. L’acquisition de cette demeure du XIXème siècle, située dans un immense parc, avait pour objectif de fuir les bruits de la ville et de trouver le calme nécessaire à l’écriture de ses œuvres.
Menés et guidés pendant une bonne heure par un guide de grande qualité, nous découvrons pas à pas et pièce par pièce ce lieu prestigieux, spectaculaire et chargé de symboles. En effet, comment ne pas être happé par l’Histoire mais aussi par l’histoire de la littérature en déambulant dans le lieu de création littéraire de l’un des plus grands écrivains français.
Concernant la décoration intérieure de la maison, deux pièces font la différence : le salon ainsi que la salle de travail d’Emile Zola. Dans la première, on découvre un style déco éclectique avec un mélange de différents styles et d’époques qui créent un ensemble unique et harmonieux. Ainsi, cohabitent un billard et aux murs, des objets rapportés de ses voyages, le tout sur un carrelage en mosaïque signé du maître italien, Giandomenico Fachhina.
Après un passage dans la cuisine, qui nous rappelle celle de Claude Monet dans sa maison de Giverny, nous nous rendons au sommet de la tour carrée Nana. Celui-ci prend des airs de cathédrale avec son impressionnante hauteur sous plafond. Au centre, le bureau, solitaire, esseulé sur un tapis. Derrière, une bibliothèque en mezzanine et, face à lui, une verrière qui baigne le lieu d’une atmosphère sacrale. Et que dire de la présence sur le mur de sa devise : “Pas de jour sans une seule ligne”. Nous sommes littéralement sous le charme suite à cette visite et nous avons l’impression de comprendre pourquoi Zola ne craignit pas d’affronter, seul ou presque, l’opinion publique quand un petit capitaine, dont le principal crime était d’être Juif, fut condamné pour un crime qu’il n’avait pas commis et sur le nom duquel la bêtise et la haine se déchaînèrent.
Aujourd’hui, la maison d’Émile Zola est un lieu de visite et une plongée dans ce que fut l’univers et le quotidien de l’auteur des Rougon-Macquart mais aussi un lieu de mémoire et de réflexion puisqu’à la maison Zola est joint le musée Dreyfus, seul musée permanent exclusivement consacré à la célèbre Affaire dont les échos se font encore entendre aujourd’hui.
C’est donc en plein dans l’Histoire de France que se termine cette nouvelle escapade culturelle. Un départ entre les mains d’un véhicule d’exception puis un passage par la vie de château grâce à Maisons de Campagne et enfin une arrivée en grande pompe sur les traces du grand Emile Zola…Apollo & Artemis a semble-t-il réussi sa mission. Désormais, à vous de suivre les traces de votre média premium & lifestyle favori !
Article : Paul Dieÿ
Crédit Photos : Lucie Brudy
