Les 5 plus beaux hôtels où (ne pas) rentrer dans les ordres

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Les 5 plus beaux hôtels où (ne pas) rentrer dans les ordres

Après des mois de couvre-feu et autres confinements, sommes-nous enfin prêts à entrer au couvent ? Sans doute, mais pas n’importe comment. Ancien prieuré provençal, chapelle du XIIème siècle, église arty, abbaye minimaliste, découvrez notre sélection des plus beaux monuments religieux reconvertis… en hôtels de luxe.

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Prieuré Baumanière

En quelques mots : Considéré par le chef étoilé de la Mirande Florent Pietravalle comme le Los Angeles de la banlieue avignonnaise, Villeneuve-lès-Avignon n’en abrite pas moins l’un des plus beaux Relais & Château et hôtel 5 étoiles de la région. Et on ne peut que se réjouir de voir cet ancien couvent du XIVème siècle transformé en haut lieu de péché de gourmandise, avec la table du chef Marc Fontanne, auréolée d’une étoile au guide Michelin. Dans les chambres, un décor où l’on retrouve la patte ciselée de Geneviève Charial, également à la tête du superbe hôtel Baumanière aux Baux-de-Provence : pierres d’origine, teintes sobres, mobilier contemporain…

Pourquoi se convertir : parce que le lieu propose aussi des cours d’œnologie en compagnie du sommelier de la maison, et que les cuvées dégustées ont bien plus de charme qu’un vulgaire vin de messe.

Le Prieuré Baumanière
7 Place du Chapitre, 30400 Villeneuve-lès-Avignon.

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Couvent des Minimes

En quelques mots : Quel que soit le saint auquel on se voue, il faut bien reconnaître à l’Église catholique un talent certain pour le bâti. Et ce n’est pas ce majestueux couvent quadricentenaire qui viendra faire exception. Sis Entre Manosque et Forcalquier, dans la partie nord-est du parc naturel du Luberon, le Couvent des Minimes est une bâtisse du XIVème siècle membre Relais & Châteaux, aux façades virginales et aux espaces qui embaument la lavande des champs situés en contrebas. Dans les chambres, lignes épurées et couleurs vives réveillent le charme des pierres monacales, et l’on se damne volontiers pour une table au Cloître, la table étoilée de l’hôtel.

Pourquoi se convertir : parce que cette atmosphère feutrée fait de cet ancien lieu saint l’écrin idéal d’une première rencontre biblique.

Le Couvent des Minimes Hôtel & Spa L’Occitane 
Rue les Jeux, 04300 Mane

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Hôtel le Collatéral

En quelques mots : C’est dans cette ancienne église d’abord transformée en salle de bal (Seigneur pardonnez-leur) puis en maison d’hôtes arty qu’il faut descendre à la moindre escapade arlésienne. Derrière les imposantes façades de cette bâtisse érigée en plein centre-ville, un espace central baigné de lumière, autour duquel s’articulent une bibliothèque — fort bien remplie de livres d’art, catalogues d’expositions et autres éditions limitées — et de chambres mêlant très habilement béton, bois, verre et métal. Sans oublier des salles de bains au charme nippon, ponctué de détails pleins de facétie, donc ce petit rangement en forme de boîte de Big mac. Le matin, on monte sur le toit pour un petit-déjeuner en plein air, avant de faire quelques brasses dans le nouveau bassin de nage à contre-courant, garanti sans eau bénite.

Pourquoi se convertir : parce qu’en poussant la lourde porte afin de pénétrer dans le hall, on est immédiatement saisi d’une émotion quasi-mystique, qui se prolonge jusque sous les draps…

Le Collatéral 
20 Place Joseph Patrat, 13200 Arles

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Château Saint Jean

En quelques mots : Si le château en lui-même a de sérieux arguments à faire valoir, c’est ici à table que l’on doit s’attendre à être touché par la grâce. Situé au cœur de Montluçon, au milieu d’un magnifique parc de trois hectares peuplés d’arbres centenaires, l’hôtel a autrefois abrité les Chevaliers des Templiers et des Hospitaliers avant de devenir l’un des points de chute les plus convoités d’Auvergne. Avec une décoration signée de l’incontournable architecte d’intérieur Patrick Jouin, la chapelle de l’an 1118 transformée en restaurant gastronomique est une petite merveille de design. Même son de cloche dans les chambres, où tout ascétisme a été gommé pour laisser place à un décor dont l’élégance ferait vriller le plus fervent ecclésiastique.

Pourquoi se convertir : parce qu’au-delà de la cuisine étoilée d’Olivier Valade à La Chapelle, le lieu est investi d’une énergie tellurique, sans doute en raison de la proximité des volcans de la région.

Château Saint-Jean
Avenue Henri de la Tourfondue, 03100 Montluçon

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Abbaye de Fontevraud

En quelques mots : Les ascètes de tous crins ont enfin trouvé pèlerinage à leur bâton. Dans cette somptueuse abbaye millénaire située à quelques kilomètres de la belle Saumur, 13 hectares de silence absolu, un musée d’art moderne et des chambres aménagées dans un ancien prieuré, affichant un confort faussement spartiate — murs de pierres indécemment nues, teintes claires, mobilier d’une sobriété monacale, mais lits d’une douceur angevine. En revanche, hors de question d’adopter un régime de retraité spirituel, le lieu abritant la table du chef Thibaut Ruggeri, Bocuse d’or et une étoile Michelin, dont la cuisine cultive le sens de l’épure et la dévotion bigote aux produits de haute voltige.

Pourquoi se convertir : parce qu’une halte dans la région se révèle être une excellente excuse pour aller découvrir le formidable vignoble angevin, avant ou après les mâtines, voire visiter quelques Châteaux de la Loire.

Abbaye de Fontevraud
38 Rue Saint Jean de L’Habit, Le Prieure Saint-Lazare, 49590 Fontevraud-l’Abbaye

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