Dans notre rubrique "En Voyage", nous allons vous amener aux quatre coins du monde afin de vous faire découvrir les différents lifestyle qui coexistent sur notre chère Terre. Dans cet épisode, direction l'Angleterre et sa capitale Londres.
En voyage pour Londres
Il y a quelques villes dans le monde qui, à leur seule évocation, font défiler une multitude d’images d’Épinal. Bien sûr, Paris arrive en tête d’une liste à laquelle on peut ajouter New York, Rome, Tokyo… et bien sûr, Londres. Big Ben, l’abbaye de Westminster, le palais de Buckingham, Hyde Park, Piccadilly Circus ou encore Harrods.
Ainsi, quand « London is calling », il est hors de question de raccrocher, mais plutôt de sauter dans le premier Eurostar. « Ni one ni two », c’est exactement ce que nous avons fait. Apollo & Artemis a pris son plus bel accent british pour arpenter le cœur de Londres et vous faire vivre un week-end prolongé dans l’une des villes les plus fascinantes au monde. Première étape de ce city trip : la Gare du Nord. Sur le papier, on a vu plus glamour comme début de séjour, mais c’était sans compter sur le fait que nous avions le privilège de voyager en Eurostar Premier. Et, à l’image d’un vol en première classe sur une compagnie aérienne de renom, le trajet n’a plus la même saveur.
Ainsi, après avoir passé la sécurité – beaucoup plus rapidement que la moyenne –, nous nous retrouvons avec 45 minutes à tuer avant d’embarquer dans le train. Une excellente occasion de visiter et de profiter du lounge Eurostar de la Gare du Nord.


De la lecture à profusion, qu’il s’agisse de quotidiens ou de magazines de mode, de sport ou de lifestyle, mais aussi un choix conséquent de viennoiseries à associer à un smoothie préparé sur place. Dans un lieu spacieux, design et relaxant, nous ne voyons pas le temps passer et manquons de peu de louper notre train.
Heureusement, nous sommes right on time et accueillis de la meilleure des manières par le personnel d’Eurostar. Le privilège d’être en Premier ? Un repas élaboré par les Eurostar Premier Head Chefs : Jeremy Chan, chef britannique dont la cuisine met en avant des ingrédients locaux, Jessica Préalpato, cheffe pâtissière française mondialement connue pour ses desserts privilégiant les saveurs naturelles aux sucres ajoutés, et Honey Spencer, Head Sommelier britannique, spécialiste des vins naturels.
Pour nous, ce sera un petit-déjeuner avec un smoothie, un croissant, un muesli Bircher aux kumquats et à l’ananas, et comme plat chaud : merguez, omelette vapeur au morbier, pleurotes sautées, tomate et haricots fumés. De quoi apaiser notre estomac le temps du voyage, mais aussi nous rassasier afin de profiter de Londres sans avoir l’estomac dans les talons.


Une arrivée dans une nouvelle ville rime toujours avec la recherche d’un endroit où poser ses valises. Pour Apollo & Artemis, ce fameux lieu porte le nom d’InterContinental London Park Lane et, comme son nom l’indique, il est situé en plein cœur de la ville, en bordure de Hyde Park.
Avant d’apprécier l’intérieur de l’hôtel, notre chambre ainsi que le service, sachez qu’il a été construit sur un site qui comprenait de nombreuses maisons, dont le 145 Piccadilly, qui fut la maison d’enfance de la reine Elizabeth II. Ces maisons ont été détruites pendant la Seconde Guerre mondiale, et l’hôtel, conçu par Sir Frederick Gibberd, a été inauguré en 1975.
À notre arrivée dans le lobby, la directrice marketing vient à notre rencontre et joue les guides de luxe. Avec bonne humeur et un naturel très appréciable, elle nous mène jusqu’à notre chambre, située à l’étage Mayfair, le plus prestigieux de l’hôtel. C’est dans une junior suite que nous passerons les deux prochaines nuits, et nous apprécions immédiatement le raffinement et l’élégance intemporelle qui s’en dégagent.
La salle de bain est à l’image du reste, et nous avons hâte de découvrir les produits de beauté de la marque Jo Loves. Enfin, que dire de notre vue, qui nous offre un panorama somptueux sur l’endroit où deux parcs royaux, Hyde Park et Green Park, se rencontrent !







Notre expérience à l’Hôtel InterContinental London Park Lane ne s’est pas arrêtée là. Tout près du lobby, nous nous sommes rendus au restaurant italien du chef Theo Randall. Considéré comme l’une des meilleures tables de la capitale, ce dernier mélange soigneusement les meilleurs ingrédients locaux avec des produits importés d’Italie, triés sur le volet, pour créer une cuisine rustique.
Nous avons été conquis par un minestrone unique, ainsi que par le Fegato di Vitello, tout simplement surprenant. Les critiques élogieuses n’étaient pas galvaudées et, là encore, ce moment signé InterContinental London Park Lane fut une réussite !
Place désormais aux activités culturelles qui ont jalonné nos deux jours londoniens. Outre un passage obligé chez Harrods pour assouvir nos envies de shopping, nous ne pouvions manquer l’un des musées phares de la ville : le British Museum.

Fondé en 1753, le British Museum de Bloomsbury possède une collection couvrant deux millions d’années d’histoire. Parmi ces trésors culturels, anciens et modernes, nous avons particulièrement apprécié les pièces maîtresses du musée, telles que les momies égyptiennes, la pierre de Rosette et les sculptures du Parthénon. Et que dire de la magnifique Great Court, qui, avec l’ajout de son toit en verre ondulé recouvrant une surface de 6 100 m², est devenue la plus grande cour couverte d’Europe !
En plus de sa riche collection permanente, le British Museum propose fréquemment des expositions consacrées à des figures historiques, des lieux emblématiques, des récits du passé, ainsi qu’à des thématiques actuelles et futures. Après avoir parcouru plus d’une dizaine de kilomètres à travers ses nombreuses galeries, il est temps pour nous de quitter cet endroit exceptionnel. Cap maintenant sur la National Portrait Gallery !




Et si nous avons choisi ce lieu, c’est pour l’une de ses expositions temporaires, à savoir « The Face Magazine : Culture Shift ». Amoureux des médias en tout genre, nous souhaitions en savoir plus sur ce magazine britannique turbulent, qui a redéfini les codes de la mode et de la culture par son irrévérence.
Tout d’abord, petit historique de la National Portrait Gallery. Surnommée NPG, elle abrite les portraits de figures historiques britanniques, sélectionnées non en fonction de leurs auteurs, mais de la notoriété de la personne représentée. Ses collections comprennent des peintures, des gravures, des photographies, des caricatures, des dessins et des sculptures. Ainsi, après avoir déambulé devant tous ces portraits, nous avons pénétré l’univers grunge et disruptif de The Face Magazine. La première salle dévoile un mur impressionnant de couvertures du magazine, où se mêlent Kate Moss, Madonna, David Beckham et tant d’autres icônes britanniques et internationales, des années 80 au début des années 2000.



Pendant plus de 20 ans, The Face a joué un rôle clé dans l’émergence de la culture contemporaine. Les artistes ayant figuré en couverture ont connu un succès international, tandis que les mannequins soutenus par le magazine sont devenus des icônes de leur époque (n’est-ce pas, Kate Moss ?).
Il a également été un tremplin pour de nombreux photographes et stylistes de renom, leur offrant une liberté créative qui a profondément transformé le langage visuel de la photographie de mode et capturé l’esprit de leur génération. Relancé en 2019, The Face continue d’être un espace audacieux et innovant, mettant en lumière les nouveaux talents de la photographie, de la mode, de la musique et du design graphique.
Concernant cette exposition, sachez qu’elle réunit les œuvres de plus de 80 photographes, parmi lesquels Sheila Rock, Stéphane Sednaoui, Corinne Day, David Sims, Elaine Constantine et Sølve Sundsbø. Avec plus de 200 photographies présentées, elle offre une opportunité rare de découvrir, pour la première fois, de nombreuses images en dehors des pages du magazine.
Si tout n’est pas forcément toujours esthétique au sens premier du terme chez Apollo & Artemis, force est de constater que ce magazine a toujours eu une véritable patte visuelle et éditoriale.


Après un programme riche en art et en culture durant la journée, nous vous proposons une activité très divertissante pour égayer vos soirées. Direction Covent Garden ! Quartier historique de Londres, synonyme de spectacles époustouflants et de performances artistiques de renommée mondiale, c’est dans cet univers que nous vous invitons à plonger, à travers l’une des comédies musicales les plus célèbres au monde : Mamma Mia.
C’est la productrice Judy Craymer qui, à elle seule, a transformé Mamma Mia, un livre charmant, en un phénomène mondial. Cette comédie musicale réunit des chansons emblématiques du répertoire d’ABBA et une histoire exceptionnelle de famille et d’amitié. Mamma Mia a déjà été vue par plus de 65 millions de personnes dans 50 pays, preuve de sa popularité toujours grandissante. Au fil des ans, elle a conquis aussi bien les spectateurs occasionnels que les critiques de théâtre.
Présentée pour la première fois au Prince Edward Theatre en 1999, la comédie musicale a ensuite déménagé au Prince of Wales Theatre en 2004, avant de rouvrir en 2012 au Novello Theatre, où elle a fêté ses 20 ans au West End en 2019. Rien qu’à Londres, Mamma Mia a été vue par plus de 9 millions de personnes et a battu d’innombrables records au box-office.
C’est donc avec impatience et excitation que nous nous sommes rendus au Novello Theatre. Et tout cela n’était pas feint, car nous avons passé un moment feel good par excellence ! Que ce soit grâce à l’atmosphère festive dégagée par l’univers musical d’ABBA, à la mise en scène dynamique ou encore à la performance des acteurs, nous sommes sortis du Novello Theatre avec une envie irrépressible de prendre un aller simple, sans retour, pour une île grecque !
La Grèce n’est pas pour tout de suite, mais nous devrions repartir en vadrouille très prochainement afin de vous emmener en voyage avec nous. D’ici là, « Head for London », une ville où il fait très bon vivre !
Article : Paul Diey