Dans notre rubrique "En Voyage", nous allons vous amener aux quatre coins du monde afin de vous faire découvrir les différents lifestyle qui coexistent sur notre chère Terre. Dans cet épisode, direction les USA et la ville de Chicago.
En voyage pour Chicago
« Le rêve américain » existe toujours, on peut vous le garantir ! Se rendre aux USA n’a rien d’anecdotique et chez Apollo & Artemis, nous sommes prêts à sauter à pieds joints sur toutes les opportunités afin d’y poser nos valises quelques jours. Et comme souvent, lorsque l’on désire très fort quelque chose, la récompense n’est jamais très loin. C’est ainsi que la proposition tant attendue est arrivée : 5 jours pour découvrir Chicago. La joie fut totale pour Apollo & Artemis, qui allaient être chacun du voyage « ricain ». Si New-York, côte Est et Los Angeles, côte Ouest, ont tendance à se partager le « cheesecake » quant aux destinations les plus prisées, il ne faudrait pas oublier la troisième ville des Etats-Unis qui s’immisce entre les deux et fait la fierté des habitants du Midwest, Chicago. La mafia incarnée par Al Capone, les « Bulls » incarnés par Michael Jordan, les « talk-shows » incarnés par Oprah Winfrey, et la politique incarnée par Barack Obama, il est temps que le lifestyle « chicagoen » soit incarné par Apollo & Artemis !
Afin de vous raconter de la manière la plus claire cette expérience, nous allons vous présenter celle-ci à travers les principaux critères qui feront de vous, à coup sûr, un futur touriste de Chicago. Vous retrouverez le vol, l’hôtel, la culture, la food et les loisirs de la ville.
Le vol
Si la destination est bien l’objectif de tout voyage, il faut toujours plus ou moins de temps pour l’atteindre. Ainsi, dans notre cas, c’est bien plus de 9 heures qui nous attendaient avant de pouvoir se déclarer officiellement visiteurs temporaires de Chicago. L’arrivée à l’aéroport de Charles de Gaulle se passant sans ennui, nous nous enregistrons sans aucune difficulté même si nous avons eu des sueurs froides lors de la pesée de notre valise « Tumi 19 degrés Wordwide Trip« . Mais plus de peur que de mal car celle-ci était parfaitement calibrée pour passer un voyage aussi agréable que possible en soute. De plus, celle-ci avait été faite avec minutie avec une partie réservée à Artemis avec une paire de chaussures et un pantalon Muji, une paire de bottines et une polaire Canada Goose et sa gourde Larq, mais également une partie dédiée aux affaires d’Apollo avec une polaire Muji, une doudoune sans manche Canada Goose et sa gourde Larq entre autre. A&A partageront également un défroisseur vapeur Steamery ainsi que le casque audio Sennheiser MOMENTUM 4 Wireless. Vous l’avez compris, Apollo & Artemis sont bien accompagnés pour ce trip à Chicago.
S’en suit alors le traditionnel et mortel moment du contrôle de sécurité : Ne se séparer à aucun moment de sa carte d’embarquement et de son passeport, tout en enlevant manteau, ceintures, chaussures avec un peu de chance et sans oublier de sortir son ordinateur portable, et bien sûr le tout en le moins de temps possible car cela pousse au portillon de départ. Car oui, on a envie de partir très très vite de cet endroit qui, on l’espère, sera un jour synonyme de formalité et non plus de stress.
Artemis plutôt détente jusqu’à présent, rentre alors en phase active lors du sacrosaint passage au « Duty Free ». Paradis de l’amoureuse de cosmétiques qu’elle est, pas question de repartir bredouille. Pour Apollo, cela se limitera à un paquet de M&M’S afin de donner un goût connu et apprécié lors du vol.
Porte d’embarquement, attente, appel à se présenter à l’hôtesse, 100 mètres au sein de la passerelle aéroportuaire, et enfin, l’arrivée dans l’avion avec le « bonjour, bienvenue à bord » selon la nationalité de la compagnie aérienne. Pour nous, cela sera American Airlines avec un « Hello, Welcome on board ». Apollo & Artemis, séparés par un accoudoir, n’attendent plus que le décollage pour découvrir le catalogue de films proposés, pour assister aux innombrables aller-retour des stewards, pour se frotter à la nourriture quelconque en version économie et enfin avoir les pires difficultés pour trouver le sommeil.
Après 9h de vol, bien aidés par notre Sennheiser MOMENTUM 4 Wireless pour profiter du dernier Fast & Furious, des plats très corrects avec un vrai coup de coeur pour la glace à la vanille proposée en pleine nuit, nous passons la douane américaine, toujours aussi sympathique, tirons quelques dollars et nous glissons dans une mini-camionnette pour rejoindre notre hôtel à Chicago.
Hôtel
Un trajet entre l’aéroport et son futur hôtel n’est jamais anodin. En effet, impossible de ne pas mettre le nez à la fenêtre pour « zieuter » les premiers bouts de quartier de notre ville d’accueil pour quelques jours. Alors qu’il est 19h à l’horloge américaine mais que notre corps nous indique 2h du matin, la nuit est déjà tombée. Ainsi, ce sont les premières lumières du « downtown » de Chicago qui nous éblouissent. De plus, Artemis découvre pour la première fois les fameux « skycrapers US » et ne manquera pas de les immortaliser tout au long de notre séjour.
Après 1h de route, nous voici arrivés au Zachary Hotel dans le quartier de Wrigleyville. Celui-ci tient son nom du stade de l’équipe de baseball des Chicago Cubs, Wrigley Field…et cela tombe bien, nous avons la vue sur l’une des « sept merveilles de Chicago ».
Dès notre arrivée à l’hôtel Zachary, direction le premier étage où se trouve la réception. Après avoir dit quelques mots en anglais à la douane, voici la tant attendue première conversation. Celle-ci se déroule sans accroc avec le concierge et nous comprenons l’étage, le numéro de chambre et les différentes informations concernant le petit-déjeuner notamment. Vous l’aurez compris, Apollo & Artemis ne sont pas vraiment les plus « fluents » dans la langue de « Shakespeare ». Avant d’arriver dans notre chambre, nous nous imprégnons de l’atmosphère feutrée du Zachary et surtout apprécions les petites touches liées à l’univers du baseball et du stade Wrigley Field. Que cela soit des plans originaux du stade encadrés dans les couloirs, des imprimés de balles sur la moquette ou encore un ancien lampadaire du stade près de la réception, cette ambiance sportive nous « batte » bien.
La clé magnétique activée, nous rentrons dans la chambre et immédiatement, nous sentons que nous sommes aux Etats-Unis. En effet, la chambre est grande, très grande et nous sommes impressionnés par la grande vitre donnant sur le stade des Chicago Cubs. Sachez que Wrigley Field est le dernier stade datant de la Federal League encore debout et demeure l’un des plus vieux stades de baseball.
Pendant ces 4 nuits et 3 jours, nous apprécierons notre passage au Zachary Hotel avec deux options pour le petit-déjeuner :
– Un breakfast à l’américaine au « West Town Bakery« , petit café attenant à l’hôtel Zachary qui ne sera pas sans vous rappeler la chaîne Starbucks. Entre les grands gobelets remplis de thé ou café, un choix important de donuts et de muffins en tout genre et enfin le tout à consommer sur place ou à emporter, « welcome in the USA » !
– Chez Alma à l’étage de la réception, vous trouverez un lieu dédié au sport avec de nombreux écrans pour suivre les matchs de « qui vous savez » mais également un bar très élégant et enfin de beaux espaces pour prendre votre petit-déjeuner. Coup de coeur pour les pancakes aux myrtilles !
Le Zachary Hotel offre une alternative parfaite pour découvrir Chicago lorsqu’on ne veut pas forcément loger Downtown, notamment grâce aux bars, boutiques de souvenirs ou encore restaurants entourant le stade qui apparaît comme l’épicentre de Wrigleyville. Que cela soit les jours de matchs des Chicago Cubs ou lors de concerts de mégastars de la chanson comme Lady Gaga, Pink ou Paul McCartney, l’hôtel Zachary se présente comme une très belle solution pour séjourner à Chicago.
Culture
Apollo & Artemis mettent très haut l’aspect culturel sur l’échelle d’appréciation d’une ville. Vous imaginez bien qu’en tant que 3ème plus grande ville des Etats-Unis, Chicago place la barre très très haute, notamment d’un point de vue architectural. Celle-ci a reflété et influencé pendant longtemps l’architecture américaine car la ville de Chicago comprend certains des premiers bâtiments réalisés par des architectes aujourd’hui mondialement reconnus. On pense notamment à Franck Lloyd Wright considéré comme le plus grand architecte de Chicago, Ludwig Mies van der Rohe qui fut le directeur de l’Ecole du Bauhaus mais aussi de l’Illinois Institute of Technology ou encore Louis Henri Sullivan consacré par beaucoup comme le maître à penser de l’« école de Chicago », et peut-être même le père de l’architecture moderne.
Ainsi, pour s’imprégner de son histoire architectural, Chicago propose une croisière sur la plus belle artère de la ville, à savoir la « Chicago River ». Alors que la pluie est de la partie au début de celle-ci, nous voici à découvrir le centre de Chicago et l’histoire de ses buildings tous très différents pendant plus d’une heure. L’expérience fut instructive aussi bien sur l’histoire des « gratte-ciels » rencontrés que sur l’histoire de la ville. Et l’occasion pour nous de présenter quelques produits de la nouvelle collection Canada Goose.
Ainsi, on apprend que la plupart des bâtiments du centre-ville ont été détruits par le Grand incendie de 1871. Celui-ci tua 300 personnes, a détruit 17 500 bâtiments dans de nombreux quartiers de la ville et à mis à la rue suite à cette tragédie 100 000 personnes, soit à peu près le tiers des habitants. De ce fait, les buildings actuels sont plutôt réputés pour leur originalité que pour leur ancienneté. À la suite de cet événement qui marqua définitivement l’histoire de la ville, Chicago devient un laboratoire d’expériences architecturales où se côtoient une multitude de styles et de mouvements allant de la fin du 19ème siècle jusqu’à nos jours.
Hormis la croisière sur la Chicago River, nous avons également pu avoir un panorama exceptionnel de Chicago en montant sur le skydeck de la Willis Tower, la plus haute plate-forme d’observation des États-Unis. Celle-ci a été le plus haut immeuble du monde pendant 25 ans, et des États-Unis pendant 40 ans, avant d’être dépassée en 2013 par le One World Trade Center à New York. Après quelques clichés avec Chicago en toile de fond avec nos gourdes Larq, notre sac à dos Tumi ainsi que nos pièces de la marque Néo-Zélandaise Rodd & Gunn, nous redescendons sur terre et nous dirigeons vers trois lieux culturels incontournables de la ville : l’Art Institute of Chicago, le Driehaus Musem ainsi que le WNDR Museum.
Nous mettons notre cerveau au pas de course et débutons par la star des musées de Chicago, « l’Art Institute of Chicago ». Deuxième plus grand musée d’art du pays après le « Metropolitan Museum of Art » de New York, il abrite l’une des plus importantes collections d’art des États-Unis. Pour nous y rendre, nous passons par le Millenium Park qui constitue la partie nord-ouest de Grant Park, l’un des plus grands parcs publics de la ville de Chicago, et qui présente 3 oeuvres principales : Le Cloud Gate, surnommé le « Bean », signé de l’artiste Anish Kapoor, la Crown Fountain et le pavillon Jay Pritzker.
Au nord de Grant Park, nous rentrons par la façade originel. Comme vous le savez, Apollo & Artemis ne ratent aucune occasion de se rendre au Musée de l’Orangerie ou au Musée d’Orsay à Paris pour apprécier les collections de peintures impressionnistes. Ainsi, lorsque nous avons découvert que l’Art Institute of Chicago se distinguait par ses oeuvres impressionnistes et post-impressionnistes au point d’arriver juste après celles du musée d’Orsay par leur importance, nous n’avons qu’une envie, nous retrouver devant. Le résultat est celui escompté avec notamment un coup de coeur pour Un dimanche après-midi à l’Île de la Grande Jatte de Georges Seurat, Rue de Paris, temps de pluie de Gustave Caillebotte ou un Autoportrait de Vincent Van Gogh.
Au nord de Grant Park, nous rentrons par la façade originel. Comme vous le savez, Apollo & Artemis ne ratent aucune occasion de se rendre au Musée de l’Orangerie ou au Musée d’Orsay à Paris pour apprécier les collections de peintures impressionnistes. Ainsi, lorsque nous avons découvert que l’Art Institute of Chicago se distinguait par ses oeuvres impressionnistes et post-impressionnistes au point d’arrivée juste après celles du musée d’Orsay par leur importance, nous n’avons qu’une envie, nous retrouver devant. Le résultat est celui escompté avec notamment un coup de coeur pour Un dimanche après-midi à l’Île de la Grande Jatte de Georges Seurat, Rue de Paris, temps de pluie de Gustave Caillebotte, le Pont Japonais de Claude Monet et Deux Soeurs de Pierre-Auguste Renoir.
Sachez que le musée a été agrandi 5 fois et qu’en 2009 a ouvert la « West Wing » réalisée par l’architecte Renzo Piano. Cette aile ouest se veut l’aile moderne du musée et propose du design, de l’architecture et de l’art contemporain. Pour ce dernier, la presque totalité des mouvements artistiques depuis 1950 y sont représentés sous forme de peintures, sculptures, installations et nouveaux média. Nous apprécions quelques tableaux de Pablo Picasso, un Liz Taylor d’Andy Warhol ou encore des tableaux de Joan Miro.
Après le musée dans toute sa splendeur, direction le WNDR Museum, situé à proximité du quartier « bobo » de Chicago, Fulton Market. Autre musée, autre ambiance.
En effet, nous passons du tout au tout avec le WNDR Museum qui se visite et se vit comme une expérience immersive. Celui-ci se définit comme une vitrine multi-sensorielle de l’art et de la technologie. Après avoir plus ou mois apprécié le passage d’une salle à l’autre, nous arrivons au « climax » du musée : Dots Obsession. Avec une série de points polka jaunes et noirs flottants et des installations de type « walk-in » et « peep-in », Dots Obsession remplit l’atrium de la WNDR et nous transporte dans l’obsession de l’artiste Yayoi Kusama pour les points polka, la répétition, les corps célestes et l’expérience de l’infini. Peu portés sur l’art contemporain, notre aventure culturelle à Chicago se termine au Richard H. Driehaus Museum.
C’est en plein centre de Chicago que nous nous retrouvons face à une magnifique maison construite pour le riche banquier Samuel M. Nickerson en 1883. A cette époque, cette propriété était la plus chère et la plus raffinée de la ville de Chicago. Depuis 2003, elle appartient à l’homme d’affaires et au mécène Richard H. Driehaus. Celui-ci a décidé d’en faire un musée pour présenter sa collection et des expositions temporaires, souvent autour de la période de l’Art Nouveau. Ainsi, Richard H. Driehaus est l’un des plus grands collectionneurs du pays des travaux de Louis Comfort Tiffany, fils du fondateur et premier designer de la marque Tiffany & Co.
Lors de notre passage et après avoir découvert cette maison, son architecture et sa décoration de fond en comble, nous avons pu apprécier l’exposition temporaire « Hector Guimard : Art Nouveau to modernism« . L’architecte français, rendu célèbre pour la création des entrées de métros parisiennes, symbolise à lui seul le mouvement de l’Art Nouveau. Rassemblant des meubles et des objets de design, y compris des bijoux, des objets en métal, des céramiques, des dessins et des textiles provenant de collections du monde entier. Il s’agissait de la première grande exposition américaine consacrée à Guimard depuis 1970. Et même si elle a pris fin le 5 novembre dernier, la réputation et la tendance qu’incarne Guimard aux USA devrait lui permettre de poser ses oeuvres ailleurs dans le pays très bientôt.
La gastronomie
Comment avoir un avis objectif sur la culture d’un pays ou d’une ville sans se frotter à sa gastronomie ? Ainsi, nous voici en quête des spécialités culinaires de la ville de Chicago. Lorsque l’on pense aux Etats-Unis, difficile de penser à une nourriture saine et diversifiée au premier abord. Si la junk food est en partie originaire d’Amérique du Nord, il ne faudrait pas galvauder le fait que New-York est la 5ème ville au monde avec le plus de restaurants étoilés et que Chicago héberge 21 restaurants étoilés. Après avoir survolés les « étoiles », passons à notre expérience de Chicago dans l’assiette.
S’il ne devait ne rester qu’un plat, cela serait clairement la « Deep Dish Pizza » ! Chez Apollo & Artemis, nous avons la chance de mettre les pieds sous bien des tables mais nous ne refuson jamais la simplicité d’une assiette et notamment d’une pizza. Ainsi, nous avons pu découvrir cette institution « chicagoen » chez « Giordano’s ». Au sein de cette pizzeria à l’américaine avec du rouge un peu partout et une touche italienne un peu factice, on nous demande immédiatement si l’on souhaite une « deep dish pizza » et surtout quelle garniture l’on souhaite. Pourquoi ? Tout simplement car il faut une grosse demi-heure pour cuire cette pizza à l’allure de tourte.
En effet, comme son nom l’indique, la deep dish pizza est une pizza épaisse, préparée dans un moule. Autant dire qu’elle est très différente de la pizza italienne plate et sans bords à laquelle on est habitués. Flanquée de bords montants, la deep dish pizza est quant à elle constituée d’une pâte fine, croustillante et légèrement écailleuse, généreusement garnie de fromage et de sauce tomate en couches épaisses. Après avoir débuté par une salade, bien trop copieuse comme toujours aux USA, nous voici autour du graal tant attendu. Avec un fromage coulant comme jamais, nous apprécions ce moment quelque peu bourratif mais diablement bon.
Pour la petite histoire, sachez que ce sont Efren et Joseph Boglio, originaires d’une petite ville d’Italie proche de Turin, qui ont hérité cette recette de leur mère. Arrivés aux Etats-Unis en 1967, ils n’ont jamais trouvé d’équivalent à la pizza de leur mama et ont mis des années à reproduire cette recette familiale. En février 1974, ils ouvraient Giordano’s (du nom de leur mère) et mettaient à la carte la désormais célèbre deep dish pizza. Si vous êtes de passage à Chicago, il n’y a pas de raison de ne pas se laisser tenter par la deep dish pizza signée Giordano’s !
Après un déjeuner synonyme de pizza, focus sur un dîner dans un restaurant renommé de la ville, le « Tortoise Supper Club ». Afin de nous rendre dans cette nouvelle institution de la gastronomie et de la scène jazz « chicagoen », nous découvrons le centre-ville « By night » et nous assistons au mapping vidéo « Art on the Mart » qui se déroule pendant une quinzaine de minutes sur le Merchandise Mart, bâtiment emblématique de Chicago, autrefois le plus grand bâtiment du monde et le site l’un du plus grand projet de projection permanent au monde. Suite à cet instant ludique et esthétique, nous mettons les pieds sous la table du « Tortoise Supper Club ». Si le groupe de jazz a été réservé à un mariage, nous apprécions le service de notre maître d’hôtel mi-professionnel/mi-acteur/mi-chanteur puis nous régalons avec un steak XXXL digne de notre pays hôte.
Les Loisirs
Après vous avoir présenté les offres culturelles et culinaires, il est temps de terminer avec l’aspect « loisirs » et ludiques de la ville de Chicago. La Capitale de l’Etat de l’Illinois, comme toute grande ville qui se respecte ne vous décevra pas si vous souhaitez consommer ou faire du sport, vous ambiance musicalement ou encore faire une virée shopping. Si nous avons évoqué le nom de Michael Jordan dans notre introduction, ce n’est pas anodin car beaucoup d’entre-nous, Chicago doit sa renommée à l’équipe de basketball pour laquelle il a évolué et écrit les plus belles lignes, à savoir les Bulls. Nous n’aurons pas eu l’occasion de voir un match NBA, étant donné que la saison n’avait pas débuté et pas non plus un match de baseball des Cubs, faute de qualification de l’équipe pour les phases finales, mais nous n’aurons besoin de personne pour enfin nos chaussures de running et parcourir la baie.
Afin de trouver le parfait itinéraire en terme de kilomètres mais également en terme de paysage à découvrir, nous décidons d’utiliser l’application All Trails. Sur celle-ci, nous avons l’embarras du choix et choisissons de courir le long du Lac Michigan. Celui-ci n’a de lac que le nom car entre son immensité, ses vagues frappant contre le parapet et son petit bout de plage de sable fin, nous avons bien l’impression d’être au bord de la mer. La nature et la tranquillité à proximité du centre-ville, voilà un véritable atout pour la ville et ses habitants.
Outre, le côté sportif, Chicago brille par son côté musical. En effet, le jazz et surtout le blues coulent dans les veines des Chicagoens. Ainsi, nous avons eu le privilège de pénétrer dans l’un des clubs de Blues les plus connues mondialement, à savoir Kingston Mines. Nous avons pu assister à plusieurs concerts et notamment à celui de Nora Jean Wallace, une sommité de la scène Blues. Dans un lieu un peu pittoresque et rempli de vie et d’histoire, les groupes se succèdent et Apollo & Artemis n’hésitent pas à lâcher quelques pas de danse entre deux cocktails « Margarita ».
Enfin, comment ne pas terminer par le moment shopping, sûrement l’un des plus attendus de vos deux narrateurs. Déposés en taxi au début du « Magnificent Mile », nous remontons l’artère chic de la ville en nous arrêtant tous les 100m. Entre le Niketown et les grands magasins somme Sacks 5th Avenue et Bloomingdale’s, nous ne pouvons nous empêcher de rentrer dans le temple du lifestyle américain, à savoir Ralph Lauren. Artemis repartira avec une casquette de la marque (qui matchera parfaitement avec son trench Muji) et Apollo avec de nombreuses idées de comment accorder « le beau » tant c’est un savoir-faire que maîtrise parfaitement Ralph Lauren. Le soleil étant enfin au rendez-vous, nous en profitons pour improviser un shooting photo sur l’artère mythique de Chicago.
Voici l’heure de la conclusion et de notre départ de Chicago après 4 journées pleines ! Cela fut assez de temps pour sentir la « vibe » de la ville mais également pour comprendre qu’il y faisait très bon vivre. Entre une activité culturelle, sportive et culinaire excessivement riches, une très grande ville US restant à taille humaine et qui pourrait ressembler à une ville de province chez nous mais surtout une sympathie propre aux Chicagoens. Et pour finir ce voyage comme ils l’ont débuté, Apollo & Artemis quittent Chicago, l’hôtel Zachary et le Wrigley Field, munis de leurs valises Tumi !
Article : Paul Diey
Crédit Photos : Lucie Brudy