Apollo Magazine a eu la chance d'assister à la représentation de la célèbre pièce de Molière, le Misanthrope, dans le cadre majestueux et chargé d'histoire de la salle Richelieu. On vous parle de cette expérience hors du commun !
On a vu le Misanthrope à la Comédie Française
Molière, voilà un nom qui risque de faire appel à vos jeunes années sur les bancs de l’école ! En effet, qui n’a pas entendu résonner dans sa classe les vers du Misanthrope, de Tartuffe, de Dom Juan ou encore des Femmes Savantes ? Sachez que celui qui, hors scène, s’appelait Jean-Baptiste Poquelin est né en 1622, soit il y a 400 ans et qu’à cette occasion, la Comédie Française a décidé de faire une programmation Molière tout au long de l’année. Après le contexte, il est temps de nous intéresser à ce fameux Misanthrope auquel nous avons assisté. Pour ne pas vous mentir, assister à une telle représentation à la Comédie Française était une première pour l’équipe d’Apollo Magazine et nous allons tenter de vous faire vivre pas à pas notre ressenti de cette soirée pas comme les autres !
La Salle Richelieu
Ainsi, la première chose, qui nous a fatalement marqué, est la magnificence du lieu et notamment de la salle Richelieu située dans le Palais-Royal. Celle-ci se présente sous la forme d’un théâtre à l’Italienne et contient 862 places. A peine assis en orchestre, nous entendons la cloche sonnée, signe du futur début de la pièce. Nous sommes alors plongés dans un autre univers, celui de Molière, du théâtre, des vers et du Misanthrope.
Le Misanthrope
Nous n’allons pas vous mentir, les 10 premières minutes de la représentation ont été laborieuses de notre côté. La mise en scène de Clément Hervieu-Léger avec un esprit d’aujourd’hui et des habits modernes, le tout saupoudré de dialogues en vers, nous ont décontenancé. Néanmoins, comme toujours l’oreille s’habitue et peu à peu nous avons pris le dessus et avons apprécié à sa juste valeur cette pièce culte du répertoire français. Trois heures après, entrecoupées d’une entracte de 15 minutes, nous en savons donc plus sur Alceste le fameux misanthrophe, sa bien-aimée Célimène aimant les mondanités et jouer avec les hommes, son ami Philinte,…et nous sommes émerveillés.
Tout d’abord, le décor sobre voire triste avec des volets en bois intérieurs masquent les fenêtres, un lustre repose sur le sol, des escaliers montent et descendent, un piano,…on se croirait à l’entresol d’un hôtel particulier. Puis forcément, les acteurs et quels acteurs ! La distribution est fantastique avec deux mentions spéciales à Loic Corbery, Alceste pas aussi bourru qu’à l’accoutumée et une Célimène aussi espiègle que touchante, jouée par Adeline d’Hermy.
En conclusion, si vous n’avez jamais poussé la porte de la Comédie Française et de la salle Richelieu, cette année Molière devrait vous encourager à le faire immédiatement. Avec des places disponibles à partir de 5 euros, vous n’avez donc aucune excuse pour ne pas vous nourrir des vers d’un monument de la littérature et du théâtre français !
