Voyage/Hôtel Escapade culturelle
Dès qu'il s'agit de prendre le volant et de découvrir le patrimoine culturel français, l'équipe d'Apollo & Artemis s'empresse de mettre le contact. Dans cette nouvelle escapade, cap sur la Touraine et ses trésors !
Vous connaissez sûrement la publicité pour le Loto où une personne fait tourner un globe et pose son doigt sur un pays pour l’arrêter. A cet instant, celui-ci a choisi la destination qu’il ira découvrir avec sa compagne au terme de ce slogan devenu mythique « c’est le jeu ma pauvre Lucette ».
Ainsi, chez Apollo & Artemis, la recherche de futurs lieux pour réaliser nos « escapades culturelles » rime un peu avec cela même si le professionnalisme est beaucoup plus présent. En effet, une fois la destination arrêtée, il s’agit de trouver notre compagnon de route, notre hôtel ainsi que les activités à réaliser, le tout avec comme dénominateurs communs, le Premium et le Lifestyle. C’est ainsi que notre équipe unit tous ses talents et qu’en peu de temps, une escapade culturelle voit le jour.
Celle que nous allons vous présenter dans cet article nous a emmené du côté de la Touraine, nom d’une ancienne province Française. Aujourd’hui, ce nom ne signifie plus rien mais il nous permettra de situer géographiquement notre escapade. Au programme, la visite du Château de Chenonceau, une nuit en plein XVIIème Siècle au Château Louise de la Vallière, la découverte du prieuré Saint-Cosme, dernière demeure du poète Pierre de Ronsard et enfin un tour de la ville de Tours en side-car.
Et pour nous rendre sur place, nous serons au volant de la Ford Mustang Mach-E !
Nous avons mis le doigt sur un phénomène qui se produit à chaque fois les quelques jours qui précèdent le départ pour nos excursions lifestyle, celui de l’impatience exacerbée. Nous connaissons tous ce sentiment qui voudrait que le temps passe plus vite pour se retrouver immédiatement à une date précise pour pouvoir par exemple recevoir un présent que l’on a commandé, s’affairer avec un départ en vacances ou encore se préparer au retour d’un être cher…néanmoins, si l’on sait que ce jour arrivera inéluctablement, il faut alors « prendre son mal en patience ». De notre côté, beaucoup de choses plaisantes se déroulent lors d’une escapade culturelle mais il y en a une qui est toujours un peu plus forte en émotion, c’est lorsque nous découvrons la voiture. En effet, plus que le fait de pouvoir rouler avec, le moment où nous commençons à découvrir ses formes jusqu’au moment où nous enclenchons le moteur, ce sentiment de connexion et de relation qui va durer le temps de quelques jours est relativement fort. Une cohabitation expresse mais intense !
Ainsi, nous voici en face du SUV Ford Mustang Mach-E et nous sommes, une nouvelle fois, enchantés. Premièrement le véhicule est très beau avec une calandre agressive mais nous aimons particulièrement son profil de 3/4 avec des lignes somptueuses. L’arrière, malgré son originalité, nous laisse, un peu plus de marbre. Chose importante et que nous n’avons pas encore signalé, c’est bien que notre Ford Mustang Mach-E est « full électrique ». Si le bruit original de la Ford Mustang n’est au rendez-vous que facticement, avec un bouton à enclencher pour reproduire le son dans l’habitacle, la Mach-E ne va pas vous déranger par les décibels embarqués. Avec une batterie à 100 % et 500 kilomètres d’autonomie, nous voici en route pour la Touraine et notre premier arrêt, le Château de Chenonceau.
Chenonceau, un Château sous le sceau des femmes
Versailles, Chambord et Chenonceau…Voilà sûrement le trio de tête des châteaux français qui vient immédiatement à l’esprit. Le premier par son histoire, son symbolisme et sa grandeur, le deuxième par sa beauté et ses dimensions hors-normes et le troisième par sa silhouette surplombant un fleuve. Si les deux premiers pourront faire l’office d’escapades culturelles eux-aussi, nous allons tâcher de vous enthousiasmer autour du Château de Chenonceau…et pour être tout à fait honnête avec vous, cela ne devrait pas être bien difficile.
Tout d’abord, il est important de poser les fondations surtout pour Chenonceau. Celui-ci a été construit, en même temps que le moulin fortifié au XIIème siècle. A cette époque, pas question de parler de pont et ce ne sera qu’avec la favorite du roi Henri II, Diane de Poitiers, puis de sa rivale Catherine de Médicis que le château prendra une autre dimension avec la réalisation de jardins somptueux puis la construction de ce fameux pont sur lequel trône sa galerie à deux étages qui domine le Cher. Celles-ci sont superposées et forment un espace de réception unique au monde, et donnant au château son aspect actuel.
Par la suite, c’est Louise Dupin, Dame des Lumières, qui reçoit à Chenonceau, acquis par son époux, les plus grands érudits, philosophes et académiciens français, dans son fameux salon littéraire. Cette femme d’exception sera la première à écrire un Code des Droits de la Femme, aidée de son secrétaire, Jean Jacques Rousseau, qui connut, à Chenonceau, une période de bonheur paisible décrite dans certaines de ses œuvres. Enfin, Madame Pelouze, née Margaret Wilson, en fait, au XIXème siècle, le théâtre de sa réussite triomphante avant qu’un scandale financier n’entraine sa ruine…et la démission du quatrième président de la République Française, Jules Grévy, suite aux malversations de son gendre Daniel Wilson, frère de Madame Pelouze.
Plus que son histoire liée aux grandes femmes de son temps, nous avons également envie de retenir le parfait entretien du château ainsi que le mobilier exposé qui donne à cet édifice une impression de vie. Si celui-ci est aujourd’hui le château privé le plus visité de France, c’est grâce à vous mais aussi grâce à ce côté facile d’accès et accueillant qui est l’apanage des hauts lieux de l’Histoire.
Bienvenue au XVIIème siècle au Château Louise de la Vallière
Remonter le temps et choisir une période de l’Histoire qui nous fascine pour s’y plonger, voilà un fantasme pour beaucoup. Pour ceux qui souhaitent revenir à l’époque de Louis XIV et des fastes de la Cour, nous avons peut-être la clé de cette fameuse machine à remonter dans le temps. Celle-ci vous enverra tout droit au Château Louise de la Vallière et il n’y a pas de doute que l’expérience vécue sera à la hauteur de vos espérances.
Accueillis un jour et une nuit au sein de cette Maison, dirigée par Mira Grebenstein, nous avons profité pleinement de cette atmosphère dépaysante et apaisante. Que cela soit posés dans un canapé au bord de la cheminée au bar à champagne, lors d’un diner gastronomique éclairé à la bougie et servi en costume d’époque ou encore dans une chambre typique de l’époque avec une chemise de nuit placée sur votre lit au moment du coucher, remonter dans le passé a beaucoup de bon et a comme vertu principale de nous faire oublier un présent pas toujours reluisant.
Vous pouvez découvrir notre article détaillé sur le Château Louise de la Vallière ici !
Le prieuré Saint-Cosme, la demeure de Ronsard
Situé dans la commune de la Riche, le prieuré Saint-Cosme de Tours a accueilli une communauté de religieux, des chanoines réguliers de l’ordre de Saint-Augustin, de l’an mille jusqu’en 1742. Ainsi, le poète Pierre de Ronsard en était le prieur à partir de 1565.
Pierre de Ronsard est un inconnu célèbre. Pas uniquement poète courtisan adressant des vers amoureux à de belles femmes qui se refusaient à lui, malgré ce que les romantiques ont pu dire de celui que l’on surnommait « le poète des Princes et prince des Poètes », il a vécu entre 1524 et 1585 et se dresse comme un témoin privilégié de la Renaissance. Mais également un homme complet en harmonie avec son temps, un voyageur, un travailleur infatigable et enfin un digne serviteur des rois. S’adonnant à tous les genres avec un égal bonheur, il écrit Bocage, Mélanges, Élégies et Mascarades, Hymnes qui le confortent comme poète officiel du Roi.
Le lien entre Ronsard et le prieuré Saint-Cosme se noue en 1565 lorsque la reine Catherine de Médicis et son fils, le jeune roi Charles IX, lui en confient la commande. Ce bénéfice ecclésiastique vient peut-être récompenser les écrits plus engagés des années précédentes et encourager l’écriture de La Franciade, vaste épopée souhaitée par Henri II. Au début des années 1580, malade et las des vicissitudes de la cour, Ronsard se replie souvent dans ses prieurés et notamment à Saint-Cosme où il dicte, à la veille de sa mort en décembre 1585, ses Derniers Vers, les plus touchants.
Aujourd’hui, le prieuré Saint-Cosme accueille des vestiges de l’ancienne église où repose Ronsard et présente des jardins que les chanoines du XIIe siècle voyaient comme un « paradis sur terre « . L’ancien monastère a conservé sa dimension historique, spirituelle et poétique. Il offre aujourd’hui de multiples parcours de visite qui relient les époques et les Arts par le prisme de l’architecture, de la poésie et de l’art contemporain.
Sa programmation éclectique, ses aménagements qui convoquent les cinq sens et sa médiation interactive sont autant d’invitations à apprendre, se laisser surprendre et se détendre, en famille ou entre amis.
Le prieuré Saint-Cosme est un lieu hors du temps, dont les formes ne cessent de se renouveler et que nous avons apprécié à sa juste valeur.
Un Tours dans le rétro
Qui dit Touraine dit Tours forcément ! Ainsi, pour découvrir cette ville comme il se doit et le temps nous manquant, nous avons décidé de troquer notre Ford Mustang Mach-E le temps d’une heure pour faire du side-car. Pour ceux qui n’auraient jamais eu vent de ce moyen de locomotion, il s’agit ni plus ni moins d’une moto pourvue d’une troisième roue latérale (à droite ou à gauche), permettant d’ajouter un « panier », généralement destiné à héberger un ou plusieurs passagers.
Arrivant sur place, nous trouvons le side-car magnifique, enfilons un casque, mettons nos gants et si je monte sur la moto derrière notre guide « Fred », notre photographe et vidéaste « L » se faufile dans le panier et s’empresse de mettre une couverture sur elle.
Pendant 1 heure, nous voici partis à la découverte de cette charmante ville de Tours avec un passage par le bord de Loire, puis un arrêt devant la Cathédrale Saint-Gatien, réputée pour ses magnifiques vitraux, puis direction la Tour Charlemagne et la Tour de l’Horloge, deux vestiges de la Basilique Saint-Martin, et enfin la Place Plumereau, l’une des plus belles places de France, avec ses maisons à colombages. Nous rajoutons à cette escapade les rues piétonnes et l’ambiance étudiante régnant même un dimanche sur les petites places de la ville.
Cette escapade culturelle dans l’escapade culturelle fut un vrai régal et nous vous conseillons de découvrir une ville en side-car si vous en avez l’opportunité. Si vous décidez de découvrir Tours ou encore les Châteaux de la Loire en side-car, vous trouverez toutes les infos ici !
Pour conclure sur cette nouvelle escapade culturelle, sachez que notre Ford Mustang Mach-E a été parfaite de bout en bout et sans faire un bruit, elle nous a mené à bon port en une seule charge effectuée dans la cour du Château Louise de la Vallière…il fallait au moins cela pour notre compagnon de route. Notre coup de coeur fut indubitablement ce même Château Louise de la Vallière où l’expérience fut extraordinaire tout au long de notre séjour. Concernant les activités culturelles que furent les visites de Chenonceau, du prieuré Saint-Cosme et de Tours en side-car, elle furent toutes plus plaisantes les unes que les autres. Enfin comment ne pas apprécier passer du temps en Touraine (vous trouverez toutes les infos ici pour vous aussi visiter cette magnifique région) avec un patrimoine historique si dense qu’il ravira tous les âges et surtout toutes les nationalités. Car l’Histoire de France nous appartient peut-être un petit peu mais elle nous est enviée et désirée par le reste de la planète !
Article : Pic della Mirandola
Crédit photos : L avec notre NIKON Zfc