Partir à la découverte d'un lieu toujours plus exclusif est un véritable leitmotiv pour Apollo & Artemis. Direction la Touraine et le Domaine de la Trigalière, un endroit où la nature trône au sein d'un univers premium et lifestyle !
Lieu d'exception nature Voyage/Hôtel
A la découverte du Domaine de la Trigalière
Lorsque nous avons reçu le mail qui nous invitait à venir découvrir le Domaine de la Trigalière, nous avons mis en route notre logiciel « curiosité » et celui-ci nous a donné immédiatement le feu vert. En effet, comment ne pas être attiré par la Touraine, plusieurs centaines d’hectares de nature préservée, entre étangs et forêts, des activités comme le tir à l’arc, le brame du cerf et tout cela logé dans une maison de campagne, au charme unique. Ainsi, Apollo & Artemis, se sont déplacés en personne au Domaine de la Trigalière et ont pu se rendre compte de l’attractivité du lieu. En photos et en texte, découvrez notre relation de 2 jours avec ce cadre qui invite à se ressourcer au milieu d’une forêt préservée et d’une faune sauvage !
« Comme à la maison » mais avec standing
Après deux heures de train entre la Gare Montparnasse et la gare de Saint-Pierre des Corps, puis 30 kilomètres de voiture, nous accédons au domaine tant attendu. Pas de porte, pas de grille mais juste l’impression de pénétrer dans un lieu qui n’aurait pas subi les affres de la main de l’homme. Etant absorbés par la cime des arbres ainsi que l’étendue de la forêt que nous effleurons pour le moment, nous voici arrivés à destination, au hameau de Prépinson. Celui-ci est composé de 3 maisons : Le Grand Prépinson, la Maison des Amis et le Petit Prépinson. Pour notre part, nous héritons du Petit Prépinson, de ses 80m2, de son salon TV, de sa cuisine, de ses deux salles de bain et de sa chambre. Ce gite respire la quiétude et nous regrettons presque de n’être que deux à profiter de cet espace prévu pour quatre personnes grâce à son canapé-lit. Petite coquetterie à noter, la terrasse en bois idéale pour profiter de la vue imprenable sur la nature environnante. Nos quartiers pris, nous rejoignons le Grand Prépinson afin de prendre complètement possession des lieux et surtout de diner en bonne compagnie.
Car comme vous l’avez sûrement compris, nous ne sommes pas seuls à séjourner au hameau de Prépinson. Accompagnés d’autres journalistes, venant d’horizons divers, et managés de main de maîtresse par une attaché de presse (d’une agence que nous apprécions particulièrement), nous nous mettons en cuisine, non pas pour préparer le repas mais plutôt pour le servir car tout est déjà prêt. Si le Domaine de la Trigalière a tous les codes de l’hôtellerie de luxe, celui-ci a décidé de faire la restauration à sa sauce. Afin que le partage soit au coeur de votre expérience, le Domaine de la Trigalière vous propose plusieurs solutions : un approvisionnement dans les centres commerciaux et commerces artisanaux locaux, le recours à un traiteur recommandé par le Domaine ou encore faire appel à un chef à domicile. Après avoir mis tous la main à la pâte, nous avons passé un très bon dîner et surtout un bon moment avec comme animateur un journaliste qui n’a pas son pareil quand il faut évoquer sa vie, son oeuvre !
Au petit matin, la brume et la rosée sont de la partie et laissent apparaître notre petit-déjeuner déposé devant notre porte. Avant de consommer celui-ci, un cours de yoga était organisé au grand Prépinson pour les plus souples d’entre-nous au niveau physique mais également au niveau réveil. Que cela soit l’air de la campagne ou la session yoga, cela creuse et une baguette et des viennoiseries engloutis plus tard, nous sommes repus et prêts pour aller découvrir plus en profondeur le Domaine de la Trigalière.
Un Château façon « Cottage » au coeur du Domaine
Au guidon de nos VTT, nous quittons le hameau du Prépinson pour nous rendre au Château de la Trigalière. Un gros kilomètre plus loin, nous observons tout d’abord deux petits shetlands puis la piscine, les transats et enfin, le Château. Dès 1828, la Trigalière est citée comme « La Trigalière Cottage », car l’anglais était à la mode car le propriétaire d’alors ne souhaitant pas que le Domaine soit apparenté à un château de la Loire. En 1856, on parle de la Trigalière comme d’une « maison de maître ». Quatre ans plus tard, celui-ci s’agrandira pour devenir un luxueux pavillon de chasse.
Actuellement, tous les gîtes ont conservé leur nom historique, attribué par leurs activités de l’époque. Ainsi, Le Potager était la maison du jardinier, La Petite Trigalière celle du régisseur et Le Séchoir une vaste buanderie. Nous avons pu les visiter et nous vous confirmons que chacun à son intérêt, sa personnalité et sa capacité d’accueil.
La forêt et ses activités
Venir au Domaine de la Trigalière, c’est avant tout avoir envie de nature et de sa dose de forêt. Ainsi, pour mettre à l’honneur sa faune sauvage, sa flore caractéristique d’une forte biodiversité et ses 1300 hectares, les équipes du domaine rivalisent de créativité. Ainsi, nous avons débuté par une activité apiculture avec Paulo. Celui-ci nous a parlé de la société des abeilles en nous présentant une ruche avec une glace transparente nous permettant d’observer l’affairement des abeilles ainsi que de la reine, bien plus grosse que les autres. Puis, Paulo a évoqué la récolte des abeilles et les différents produits de la ruche. Que cela soit pollen, nectar de fleurs, miellat, ou propolis, la société des abeilles va fabriquer des produits plus ou moins transformés que sont : le miel, la cire, la gelée royale et utiliser les autres intrants comme le pollen ou la propolis de façon plus brute. Si nous aurions tous aimé repartir avec un pot de miel, nous avons pu fabriquer nos propres bougies à la cire d’abeille.
Tout ce savoir emmagasiné nous a creusé l’appétit et nous avons profité du temps ensoleillé pour pique-niquer au bord de l’étang des Trois Frères. Melon, plateau de fromages et charcuteries de la région, tartinades, pain et glace, il n’en fallait pas plus pour nous régaler. Là encore, l’ambiance était au beau fixe et il faut croire que la forêt adoucit les moeurs.
Le début d’après-midi fut consacré à la découverte de la pépinière ainsi que de l’arboretum du Domaine de la Trigalière. Et que cela soit l’un ou l’autre, il y a un arbre qui est traité en majesté, c’est le chêne. En effet, depuis plus d’une décennie, un arboretum de chênes de huit hectares est en train de naître. Celui-ci a pour objectif de connaitre et de découvrir les différentes essences de chênes qui vont résister le mieux à nos futures températures et créer de la biodiversité en étant un véritable conservatoire de plus de 720 espèces et variétés végétales sur les 1000 que l’on peut trouver dans le monde entier. Lucie Girault, notre guide d’un jour et coordinatrice de la pépinière, nous a expliqué que l’arboretum pourrait à terme attirer des scientifiques ou des étudiants du monde entier afin d’approfondir leur connaissance du chêne.
Notre tour en forêt ne s’est pas arrêté là et un peu plus tard, c’est arc et flèches à la main que nous nous rendons dans une autre partie du domaine. A proximité du château, nous nous retrouvons au début d’un parcours de 1700 mètres qui serpente au milieu des chênes, des bouleaux et des fougères. Alors que nous nous dirigeons vers la cible numéro 1, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que nous allions tirer sur des cibles d’animaux en 3D. Si le fait de mettre des reproductions d’animaux peut légèrement choquer de nos jours, sachez que cela s’avère très ludique et que nous avons passé un super moment. Une fois les flèches et l’arc déposés, nous nous préparons à l’activité la plus attendue de ces deux jours : La quête du brame du cerf !
Notre repas du soir avalé, nous n’attendons qu’une chose, l’arrivée de Bastien, l’éco-guide du domaine, et de son gator, une sorte de croisement entre la Jeep et le quad. Sur les coups de 22h et en pleine nuit noire, nous montons à bord et suivons ses instructions. La principale à retenir est celle de se taire voire de chuchoter au maximum. Avec une connaissance impeccable de la forêt, des sentiers, du comportement des biches et des cerfs, il ne nous faut pas longtemps pour apercevoir en plein projecteur un combat de cerfs, bois contre bois. Le bruit est extraordinaire et celui-ci se mêle au brame d’autres cerfs se trouvant dans la forêt. Pendant près d’une heure, nous traversons la forêt comme des intrus au milieu du territoire des animaux qui reprennent leur droits à la nuit tombée. Le spectacle est grandiose et unique.
C’est sur ce safari angevin que nous clôturons notre aventure au Domaine de la Trigalière. Celle-ci fut riche de rencontres mais surtout de nature. Passez par Ambillou vaut clairement le détour, peu importe où vous souhaitez aller en Touraine, que cela soit pour un weekend voire plus. La promesse d’une déconnexion avec la ville et d’une plongée dans la forêt est tenue tout en proposant des gites de luxe et de qualité ainsi que des activités variées qui raviront toutes les générations. Que cela soit pour réunir la famille à Noël, lors de vacances ou pour une virée entre amis voire même en amoureux, nous vous laissons découvrir le site du Domaine de la Trigalière ici et choisir la maison qui vous fait de l’oeil !
Article : Paul-Yves Dieÿ
Photos : Lucie Brudy