Les Pieds sous la table chez « Ciro’s »

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Les Pieds sous la table chez « Ciro’s »

Avec "Les pieds sous la table", nous nous laissons choyer et guider le temps d'un repas, que nous espérons le plus réussi possible !

Qui n’a jamais eu ce petit plaisir coupable d’arriver au dîner et de prendre place autour de la table alors qu’il n’a pas participé une seule seconde à l’organisation de celui-ci ? Que cela soit d’élaborer le menu, se décarcasser en cuisine, mettre le couvert, ou même faire le service…celui qui met « les pieds sous la table » a le beau rôle. Bien entendu, il n’est pas question de valoriser cette pratique mais Apollo & Artemis compte bien jouer les critiques gastronomiques dans des lieux lifestyle en n’ayant pas honte de se mettre « les pieds sous la table ».

 

Les Pieds sous la table chez « Ciro’s » -  -
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Pour cette nouvelle escale culinaire, cap sur la Loire-Atlantique, direction la très chic La Baule. Rien de vraiment laissé au hasard : Apollo & Artemis ne pouvait que poser ses pieds sous une table bauloise de renom. Il faut dire qu’ici, les étés d’Apollo ont longtemps rimé avec deux mois de liberté, de sable chaud et de rires suspendus dans les airs, quelque part entre les rebonds du trampoline du club des Korrigans et les embruns de la baie. C’est donc tout naturellement que l’on revient sur le remblai, cette longue bande mythique entre ciel et mer, pour vous parler d’une adresse qui en dit long sur l’élégance bauloise : au bout de la plage Benoît, le Barrière L’Hermitage déploie sa silhouette de palace intemporel, et abrite désormais le joyau gastronomique de la maison : le CIRO’S.

Installé directement sur le sable, celui qui succède à l’Eden Beach nous embarque dans une atmosphère de croisière chic. Boiseries élégantes, clins d’œil au monde du yachting, vue imprenable sur l’Atlantique : ici, chaque détail invite au voyage. On s’installe à bord avec l’envie de lâcher prise, les pieds sous la table, en attendant de plonger tête la première dans la cuisine iodée du capitaine du lieu, le chef Yannick Hochet.

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En parcourant la carte du Ciro’s que n’aurait certainement pas reniée l’auteur de Vingt Mille Lieues sous les mers, Jules Verne, nous n’imaginons pas une seconde ne pas enfiler notre scaphandre, tout en laissant nos papilles faire le reste.

Ainsi, pour notre premier palier de décompression, nous choisissons le homard bleu à la parisienne, ainsi que le carpaccio de langoustines. Pour ces mets d’exception, il fallait une présentation à la hauteur. Le homard est délicatement posé sur un lit de macédoine de légumes, tandis que le carpaccio séduit par la finesse de ses tranches de langoustines. Et que dire de la mayonnaise, à se damner, qui accompagne une chair de homard fondante à souhait.

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Après un bref retour sur terre et l’apparition de chevaux, les sabots dans l’eau, nous repartons pour une plongée en profondeur avec le service de notre plat de résistance : le bar en croûte de sel. Pêché à La Turballe et habillé de sel de Guérande, ce poisson rend un bel hommage au circuit court.

Pesant 1,6 kilo, ce bar est soigneusement décortiqué par notre hôtesse du soir, qui endosse à merveille son rôle de cheffe de pont. Les filets levés, nappés d’un beurre blanc onctueux, nous enfourchons notre trident et partons à leur conquête. En guise de fidèle compagnon : une purée de pommes de terre à faire pâlir Joël Robuchon. Autant dire que nous ne boudons pas notre plaisir… qui s’avère immense.

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Rassasiés et surtout en pleine décompression, nous optons pour une glace en dessert. Une boule au caramel au sel de Guérande pour Artemis, et deux boules de sorbet pour Apollo, qui n’avait aucune envie de quitter l’eau pour le lait. Néanmoins, toutes les bonnes choses ont une fin et notre faim aussi.

Ainsi, nous débarquons après une expédition où le chef Hochet sublime les trésors de l’océan dans une partition iodée, élégante et sans fausse note. Une adresse incontournable pour les palais en quête de finesse… et pour les aventuriers prêts à plonger dans le monde marin, en apnée ou avec une bonne bouteille !

Article : Paul Diey

Crédit photo : Paul Diey et Ciro’s

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