Chaque année, le tennis mondial pose ses valises pendant 2 semaines à Paris pour le 2ème Grand Chelem de la saison. Et pour cette édition 2022, Apollo Magazine vous propose une plongée au sein de l'expérience Roland-Garros.
En route pour Roland-Garros 2022
Chez Apollo Magazine, la fin du mois de mai donne toujours de sacrés maux de tête à la rédaction. Car s’il parait qu’en mai, on fait ce qu’il nous plait, cela n’est pas tout à fait vrai pour nous. Au sein de nos équipes, on peut distinguer assez facilement les fans de sport qui ne jurent que par Roland-Garros, le Grand-Prix de Monaco de Formule 1 ou encore la finale de la Ligue des Champions. Et de l’autre, les cinéphiles, pour qui, cette période est synonyme de Festival de Cannes et de stars sur la Croisette. Néanmoins, il y a un évènement qui a la chance de réunir sport, glamour, stars et cinéma tant il regorge de scénarii, c’est Roland-Garros !
Un logo bien connu des fans de tennis
De ce fait, nous avons mis « toutes nos balles dans le même panier » afin de vivre l’expérience RG 2022 à fond. Afin d’assouvir notre ambition, nous nous sommes tournés vers les différents partenaires de cette édition et n’avons pu passer à côté du nouvel arrivant, Renault. Après 38 ans, Peugeot a quitté la scène la plus célèbre de la petite balle jaune en France et a laissé cette magnifique place à la marque au losange. Une place qui était chaude voire brulante, c’est vrai, mais sur laquelle Renault a magistralement réussi son créneau…Sans un bruit et sans park assist s’il vous plaît.
Alors que Roland-Garros débute un dimanche depuis maintenant de nombreuses années, c’est le lundi de la première semaine que nous allons goûter à cette édition 2022 de Roland-Garros. Et celle-ci devrait ne ressembler à aucune autre étant donné que nous sortons de 2 années de Covid, qu’Amélie Mauresmo a été intronisée comme directrice du tournoi et que le flambant neuf court Philippe Chatrier pourra présenter sa première « night session » en pleine capacité de remplissage.
L'écran géant de l'Atelier Renault
Notre aventure du jour commence en début d’après-midi au 53 avenue des Champs-Elysées à l’Atelier Renault. En effet, nous rejoignons notre guide Renault du jour au sein de ce « Flagship store » qui met à l’honneur les derniers véhicules de la marque dont les fameuses « Megane E-Tech » déclinées en bleu, blanc, rouge afin de souligner le « made in France ». Afin de marquer son tout nouveau partenariat avec Roland-Garros, l’Atelier Renault permet à 30 personnes de pouvoir visionner chaque après-midi de 14h à 18h les matchs de la quinzaine sur son écran géant, gratuitement et en accès libre. Trop impatients de rejoindre le stade de Roland-Garros, nous évitons de trop regarder l’écran et nous attardons sur la Megane E-Tech grise siglée Roland-Garros et exposée en vitrine. 100 % électrique, présentant le nouveau logo de la marque, la voiture tournoie devant nous avec son spot publicitaire en arrière-fond. Néanmoins, la regarder, c’est bien mais monter dedans, c’est encore mieux.
La Megane E-Tech
Le fameux rétroviseur de la Megane E-Tech
Accompagnés du chauffeur et de notre guide, qui a pour prénom Diane, nous nous glissons à l’arrière du véhicule. Immédiatement, nous sommes interpellés par le rétroviseur central qui n’est autre qu’une caméra de recul panoramique. Gadget de façade ? Pas pour le chauffeur qui nous explique le bien fondé de cette innovation même s’il faut un peu de temps pour s’y habituer. Après un jeu de questions-réponses entre nous et Diane afin de découvrir le programme de l’après-midi et de la soirée, la porte 5 de Roland-Garros se dresse devant nous. Nous voilà arrivés à l’entrée du village où nous sommes accueillis par les équipes de chez Renault. Suite à une vérification de nos billets électroniques, nous voici munis d’un bracelet village pour la journée orange, qui sera rejoint plus tard par un blanc pour la soirée.
Un privilège de pouvoir avoir accès au village de Roland-Garros
L'Austral dans sa version Alpine
Avant de visiter plus en profondeur l’espace Renault au village, nous partons, avec Diane, vers une promenade à travers les coursives de Roland-Garros. Premier stop obligé pour nous, une estrade couverte située à deux pas du court central, où sont disposés 4 véhicules de la marque, à savoir le tout nouveau SUV Austral, E-Tech Hybrid dans sa version normale et en version Alpine, une Megane E-Tech et enfin la Renault R5 prototype.
La R5 Prototype
Cette dernière nous « électrise » par sa couleur, ses lignes et son concentré de technologie qui en fait « la citadine du futur ». Si nous avons hâte de la découvrir commercialisée en 2023, plus proche de nous, l’Austral, fait également son petit effet. Et notamment la version Alpine qui le rend plus féroce et en fait un SUV prêt à attaquer les lignes comme un vrai joueur de tennis.
Léolia Jeanjean en plein effort
Après ce premier arrêt au stand, nous déambulons entre le court Simonne-Mathieu, le Suzanne Lenglen et les différents courts annexes. Aucun match n’a véritablement grâce à nos yeux jusqu’à ce que nous soyons interloqués, et un peu amusés, il faut l’avouer par le nom d’une Française, Léolia Jeanjean. Nous décidons de prendre place dans les gradins du court 6 et regardons le premier set entre la tricolore et l’Espagnol Nuria Parrizas-Diaz. Si la concentration et parfois la drôlerie du rituel des ramasseurs de balles nous amuse, sur le court, le combat est intense. Si la défense de Léolia Jeanjean nous parait d’abord perméable, elle finit par faire déjouer l’Ibère et remporte le set 6-4. La pluie faisant son apparition à ce moment-là, nous ne nous faisons pas prier et décidons de rejoindre le village.
Un dîner coloré et bon du côté de l'espace Renault
Au premier étage de celui-ci, nous pénétrons dans l’espace Renault. Entre un ilot central et des tables en bois et du bleu marine au mur, l’élégance, si propre au tennis, est bien présente. Après une flute de champagne partagée avec Diane, les différents mets se dressent peu à peu sur les tables. Tout est très bon et mention spéciale pour l’ile flottante en dessert. Après un rapide coup d’oeil à la terrasse du village, l’horloge Rolex affiche 20h30 et il est temps pour nous de pénétrer dans le saint des saints de RG, le court Philippe Chatrier.
On immortalise ce beau moment
Le court central se remplit avant la "night session"
Quel choc et quel bonheur de découvrir ce court lors de la première « night session » de la quinzaine ! Nos yeux ne loupent pas une miette de cette antre et sont pas loins de tourner lorsque nous découvrons nos places. Au sein de la loge Renault, nous sommes situés au premier rang juste derrière les chaises des joueurs et de l’arbitre. Difficile de faire mieux en toute sincérité !
Alors que résonne pendant une dizaine de minutes, les airs les plus connus du groupe Bon Entendeur, nous avons hâte que la première partie du spectacle se termine et attendons avec gourmandise l’arrivée des deux protagonistes du soir.
"Yoshi" au service
Au micro de Marc Maury, speaker officiel de Roland-Garros, c’est tout d’abord le Japonais Yoshihito Nishioka, 99ème mondial qui est annoncé avant l’entrée du numéro 1 mondial et tenant du titre, le Serbe Novak Djokovic. Nous sommes ravis de voir que « Djoko » sera à gauche de la chaise d’arbitre, à quelques mètres seulement de nous.
Les premiers échanges sont équilibrés et nous nous prenons à croire et à rêver d’un match accroché mais rapidement nos espoirs sont douchés et c’est bien un monde d’écart qui sépare le nippon du serbe. Néanmoins, nous avons aimé la combativité de « Yoshi » et avons été autant subjugués qu’agacés par le côté robotique, capricieux et arrogant de « Nole ». A la sortie, le score sera sans appel en faveur de Novak Djokovic (6-3/6-1/6-0) mais notre soirée aurait, elle, méritée un rappel tant le divertissement fut plaisant.
Merci Renault et à bientôt Roland-Garros
Notre expérience touche à sa fin mais nous nous devons de saluer Renault qui nous a fait vivre cette édition 2022 de la plus belle manière possible et qui, à n’en pas douter, va écrire une magnifique histoire avec le tournoi pour, au minimum, les 5 prochaines années. D’ici-là, les Megane E-Tech auront transporté les plus grandes stars du tennis mondial sans faire un bruit ni un rejet de CO2 et la marque au losange aura apporté sa pierre à l’édifice sur la question du sport dans la société à travers un terrain de jeu dessiné par un filet et de belles lignes…si chères aux modèles Renault.
Article : Paul-Yves Dieÿ
Crédit photos : Lucie Brudy
