Dès qu'il s'agit de prendre le volant et de découvrir le patrimoine culturel français, l'équipe d'Apollo & Artemis s'empresse de mettre le contact. Dans cette nouvelle escapade, cap sur le Nord et ses trésors !
Car Experience Escapade culturelle Concept original
En route pour le Nord en Mercedes Classe E Berline
Dans cette nouvelle escapade lifestyle & culturelle, Apollo & Artemis ont décidé de régler leur boussole en direction du Nord de la France. Le fameux « Noooooordddddd » dont parle Michel Galabru dans le film « Les Ch’tis ». Région souvent décriée et moquée avant le succès du long-métrage de Dany Boon, il s’avère que celle-ci est une des plus admirables au niveau de l’art de vivre mais également de l’aspect culturel. Ainsi, quoi de plus normal qu’Apollo & Artemis se mettent en route vers le département du même nom et vous fasse découvrir les hôtels, musées et restaurants que celui-ci a à offrir.
Pour parcourir les quelques 200 kilomètres qui nous séparent de notre destination finale, nous sommes passés récupérer chez notre marque automobile allemande favorite, la toute nouvelle Berline Classe E. Comme vous l’avez deviné, c’est au volant d’une Mercedes grise élégante et racée que nous sommes partis en direction de Valenciennes, notre premier arrêt. On a déjà eu l’occasion de le constater lors de nos différentes virées, conduire une Mercedes sur la route, voire sur l’autoroute, est un réel plaisir. Que cela soit par une motorisation adéquate pour ce type de trajet, par le système son Burmester parfait, par le tableau de bord aussi intuitif qu’efficace ou l’ambiance lumineuse tout sauf gadget, la Mercedes Classe E est une machine à avancer le temps. Après un peu plus de 2 heures, nous voici à Valenciennes en approche du Royal Hainaut Spa Resort Hotel et il est nous presque difficile de quitter le confort de notre voiture.
Le Royal Hainaut Spa Resort Hotel, aussi beau à l’extérieur qu’à l’intérieur
Après quelques minutes passées dans le centre de Valenciennes, qui honnêtement ne resteront pas dans les annales de nos escapades, nous voici devant l’entrée du Royal Hainaut Spa Resort Hotel. Nous sommes immédiatement impressionnés par l’aspect grandiose du bâtiment et il ne fait pas de doute que nous sommes hébergés dans le plus bel établissement de la ville. Cet hôtel a pris ses quartiers dans un ancien hôpital général bâti au 18ème siècle et l’a complètement métamorphosé en un lieu qui joue d’une élégance classique avec une note contemporaine.
Sachez que l’on parle d’un lifting qui a duré 10 ans et qui peut arborer le titre du plus grand chantier de rénovation d’un monument historique classé privé en France. La toiture a été restaurée à l’identique grâce aux prouesses techniques de compagnons d’art qui ont su magnifier 450 voûtes en pierre bleue et une verrière de 13 mètres de hauteur. De l’extérieur comme de l’intérieur, nous sommes sous le charme de cet hôtel urbain à l’architecture singulière et inégalée.
Place désormais à la découverte de notre chambre et là encore, une très belle surprise ! Située au 2ème étage de l’hôtel après avoir emprunté un long couloir, nous pénétrons dans une des suites duplex. Nous apprécions la très belle suite mise à notre disposition avec son espace nuit en duplex y apportant beaucoup de charme. Nos fidèles TUMI 19 degree trônent à l’étage sur le porte-valise, nous permettant d’y trouver la tenue adéquate pour aller dîner à la brasserie « La Galerie ».
Située dans une longue et superbe salle aux banquettes capitonnées rouge profond, nous nous installons et profitons d’une ambiance chaleureuse, dans la plus pure tradition nordiste. La carte fait également la part-belle à la terre du Nord et au patrimoine culturel des Hauts-de-France. Ainsi, Apollo se laisse tenter par le « lucculus de Valenciennes », un savoureux de langue de bœuf fumée cuite au court-bouillon et de foie gras. Vous imaginez la tête d’Artemis à l’évocation de sa composition mais Apollo apprécie à sa juste valeur cette entrée. C’était sans compter le petit-déjeuner qui devait nous être servi le lendemain dans ce même lieu. Avant de partir, nous ne boudons pas notre plaisir de plonger dans la magnifique piscine intérieure située au sous-sol. Un vrai plus pour le Royal Hainaut qui est assurément un passage obligé si Valenciennes fait partie de votre trajet !
Après avoir photographié sous toutes les coutures notre Mercedes Classe E Berline 300d dans la cour intérieure du Royal Hainaut, direction le nord-ouest et Roubaix pour découvrir la villa Cavrois.
La Villa Cavrois, un véritable château moderne
Conçue entre 1929 et 1932, la villa Cavrois est la réalisation la plus emblématique de l’architecte Mallet-Stevens. C’est à ce titre qu’elle a été classée monument historique en 1990, puis achetée par l’État en 2001. Cette visite était incontournable réunissant le talent architectural et artistique du grand architecte Robert Mallet-Stevens.
Pour revenir à l’histoire de la création de cette villa, sachez qu’à l’origine, celle-ci est une commande de Paul Cavrois, propriétaire de la société Cavrois-Mahieu, fondée en 1865, qui fabrique des tissus haut de gamme pour des maisons parisiennes. En 1922, Paul Cavrois décide de faire bâtir une demeure pour sa famille de 7 enfants, sur un terrain situé en périphérie de Roubaix. En 1929, il décide de confier la construction de sa villa à un architecte novateur Robert Mallet-Stevens. Si le couple n’est ni collectionneur ni lié aux milieux d’avant-garde, ils sont convaincus par le style Mallet-Stevens et sa promesse d’un cadre de vie sain, confortable et moderne.
La villa Cavrois prend tout d’abord la forme d’un Château par ses proportions imposantes et par sa distribution en deux ailes symétriques, héritière de la tradition des résidences aristocratiques du XVIIe siècle. Elle est également moderne par le dépouillement des volumes, l’absence d’ornement dans le décor, la multiplication des toits terrasses, l’équipement de pointe (chauffage central, téléphonie, heure électrique, ascenseur…) et le recours aux matériaux et aux techniques industriels (verre, métal, acier).
De plus, lorsque Mallet-Stevens conçoit la villa, il souhaite créer une oeuvre d’art totale. Ainsi, il ne se limite pas au tracé des volumes architecturaux : il dessine aussi tout le décor intérieur jusqu’au moindre élément mobilier. De ce fait, associé à chacune des ambiances des pièces, le mobilier se fond dans le décor et participe à la perfection à l’harmonie de tout un ensemble. D’esprit moderniste par sa forme géométrique simple, le mobilier ne manque pas de sublimer le travail de matières traditionnelles comme le bois. Ici et là, des matériaux dits industriels, comme les métaux (aluminium ou acier) sont employés. Alliant luxe et simplicité, l’architecte se joue des frontières entre l’Art déco et le modernisme.
La Piscine de Roubaix, une piscine pas comme les autres
A peine remis de nos émotions culturelles suite à la découverte de la villa Cavrois, nous embarquons dans notre Mercedes pour faire quelques kilomètres en direction du centre-ville de Roubaix. Notre destination sera la piscine de Roubaix et bien entendu, il ne sera pas question de bonnet de bain et de longueurs mais bien d’art.
Sachez qu’en octobre 1932, à l’ouverture, la piscine apparaît comme un programme politique et social car elle offre un service sportif et hygiénique de qualité. Construite dans le style Art déco, c’est à la fois une piscine sportive, avec son bassin olympique de 50 mètres, et un établissement public de bains-douches. En raison de la fragilité de sa voûte, elle ferme ses portes au grand regret des Roubaisiens, très attachés à ce lieu. Cet attachement de la population a d’ailleurs certainement sauvé l’édifice d’une démolition annoncée et participe aujourd’hui au succès du musée, réhabilité brillamment par Jean-Paul Philippon de 1998 à 2001. La Piscine, Musée d’Art et d’Industrie André Diligent a ouvert ses portes le 21 octobre 2001. Afin d’en faire un musée de référence dans la région, celui-ci bénéficie alors d’importants dépôts des musées nationaux, où la sculpture est fortement représentée, notamment dans la donation du musée d’Orsay.
Depuis sa création en 1835, le musée, marqué par l’aventure industrielle de Roubaix, constitue un lieu de confrontation entre arts appliqués et Beaux-Arts. La présentation à la fois chronologique et thématique des collections suscite le dialogue des formes et des disciplines : la peinture renvoie aux arts décoratifs, la sculpture à l’architecture, à la mode, à l’art du mobilier…Nous concernant, nous avons apprécié la collection de peinture, exclusivement consacrée aux XIXème et XXème siècles (Vuillard, Bonnard, Dufy, Van Dongen,…), la collection de sculptures modernes (Rodin, Claudel, Joffre, Bugatti, Pompon,…) et enfin le panorama d’objets, de techniques et de formes tels que les céramiques de Sèvres, de Picasso et de Dufy, les vitraux de Grüber, les verreries de Gallé, le mobilier et les bijoux.
Le Clarance Hotel, au coeur de Lille
Notre périple dans le Nord se termine par un passage dans la Capitale de la région, Lille. Et quoi de mieux que de se fondre dans le Vieux Lille pour saisir son atmosphère. Ainsi, avant de déambuler dans celui-ci, nous avons pris nos quartiers au Clarance Hotel. Niché au coeur du Vieux Lille, dans un hôtel particulier du XVIIIème siècle aux belles lignes classiques. Ce boutique-hôtel affiche 5 étoiles et un indéniable cachet avec ses plafonds, parquets et menuiseries d’époque qui ont été conservés et se marient avec audace à la décoration contemporaine des chambres ainsi qu’aux œuvres d’art disséminées dans l’hôtel : celui-ci a en effet été conçu comme un véritable lieu culturel.
C’est avec une certaine impatience que nous attendons d’avoir la clé de notre chambre qui se trouve au premier étage. Donnant directement sur le jardin et l’Eglise Sainte-Catherine, celle-ci se présente d’un blanc immaculé avec une touche de contemporain symbolisée par un tableau au thème osé et par un lustre très original. De plus, nous repérons la délicate attention sucrée qui nous est destinée, à savoir une « brioche au sucre ». Rapidement dévorée, il est temps d’aller arpenter les rues et places pavés qui font la renommée de la « Capitale des Flandres ».
Après quelques minutes à marcher dans le Vieux Lille, nous avons une certitude : celui-ci a fait du neuf avec du vieux. En effet, remarquablement restauré, le Vieux-Lille séduit par son architecture flamboyante. Ses façades aux couleurs douces et hardies mettent en valeur l’exubérance et la profusion du décor. Riche en constructions anciennes, le quartier est désormais à l’image de son lustre d’antan. De plus, ses charmantes ruelles pavées, ses petites boutiques et son histoire à couper le souffle participent activement à la réputation de ce quartier pittoresque. Après avoir parcouru en large et en travers la Grand Place, nous ne pouvons pas ignorer le monde entourant la boutique Méert. Institution lilloise, nous pourrions décrire le lieu comme un « Ladurée du Nord » où le macaron aurait laissé sa place de vedette à la gaufre. Nous goutons avec les yeux, tant la queue est interminable, puis nous évitons de croiser le regard des célèbres friteries de la ville pour arriver à une conclusion : il est temps d’aller dîner. Pour Apollo & Artemis, pas d’autres choix que de tester un des fameux estaminets.
Ch’tite Brigitte, conviviale dans et en dehors de l’assiette
Mot utilisé autrefois en Picardie, en Flandre française et en Belgique, un estaminet désignait un débit de boissons servant en général de la bière et proposant aussi du tabac et des jeux traditionnels. Aujourd’hui, le nom estaminet désigne les tavernes, auberges et brasseries typiques du Nord, qui reprennent en décoration des ustensiles anciens, et des décorations typiques, rustiques et traditionnelles, tout en servant des plats et boissons typiques de la région. C’est au 10 rue des Bouchers chez « Ch’tite Brigitte » que nous allons pouvoir mettre désormais un goût sur un nom !
Première chose évidente, si vous voulez du calme et de la volupté, c’est bien l’estaminet qu’il faut éviter. En effet, ici, la musique est forte, les chopes de bières carillonnent, le patron ne fait pas dans la délicatesse et surtout met l’ambiance. A la carte, des plats traditionnels de la région et en tant qu’épicurien, nous n’évitons rien. Amateur de fromages, Apollo met les deux pieds dans deux plats « aux maroilles », à savoir les escargots et le Welsh au sablé de Wissant. Artemis fera dans le plus délicat « Oeuf cocotte aux maroilles » en entrée et dégustera un « Waterzoi de poisson » en plat. Pour clôturer le tout, la crème brulée spéculoos finira de nous réjouir.
Avec une décoration pittoresque et d’antan, une carte écrite et illustrée à la main, des plats authentiques et enfin une équipe en salle des plus joyeuses, nous avons passé un merveilleux moment. Nous repartons avec la fragrance « maroilles 2024 », un estomac ravi et une photo acrobatique de nos hôtes. Désormais, place au « Clarance by night » puis au petit-déjeuner du lendemain matin servi en bibliothèque qui sera beau, très beau, bon, très bon !
Bâtiment-lame", situé à l’arrière, qui abrite les bureaux de la conservation et de l’administration, le cabinet de dessins, les ateliers de restauration et le restaurant.
Notre escapade touche à sa fin et comme vous avez pu vous en apercevoir, elle n’est pas culturelle pour rien. Pour refermer notre chapitre nordiste, nous nous rendons au Palais des Beaux Arts de Lille. En abritant de grandes et diverses collections, ce musée peut se targuer d’être le deuxième musée de France hors Paris.
Ses collections mondialement renommées retracent un panorama complet des plus grands foyers artistiques européens du XIIe au XXe siècle. Ainsi, le Palais des Beaux-Arts présente au fil de ses galeries une riche collection de peintures françaises et européennes (Van Dyck, Rubens, Delacroix, Goya, etc.), de sculptures (Rodin, Claudel, Carpeaux, etc.), de dessins (dont 40 feuilles de Raphaël), de céramiques et d’autres travaux étonnants comme les plans-reliefs d’une quinzaine de villes des Flandres, fortifiées par Vauban au XVIIe siècle. Pendant 2 heures, nous passons de salle en salle, d’atmosphère en atmosphère, de couleurs en couleurs et sommes impressionnés par la qualité et la densité des oeuvres exposées. De plus, l’architecture du Palais est magnifique et donne encore plus de relief à notre visite.
Pour terminer cet article comme il a commencé, nous allons citer une réplique célèbre du film les Ch’tis : « Quand on vient dans le Nord on braie deux fois : quand on arrive, et quand on repart ».
Voilà une phrase qui résume bien notre escapade lifestyle & culturelle même si nous apporterions une petite rectification car nous n’avons pas braie ni à l’aller ni au retour mais sommes partis avec un sourire et sommes revenus avec un grand sourire. C’est sûrement cela, l’effet « Nooorrrrddd » !
Remerciements aux Hauts de France pour nous avoir permis de vivre cette très belle escapade. Vous aussi, vous pouvez vous programmer un séjour dans cette région via les deux sites suivants :
https://www.weekend-hautsdefrance.com/ et https://www.tourisme-en-hautsdefrance.com/
Article : Paul Diey
Crédit Photo : « L »
