Comment peut-on se faire exclure d’une course cycliste ?

Beside

Comment peut-on se faire exclure d’une course cycliste ?

Si l'abandon est le moyen le plus sûr pour quitter une course cycliste plus ou moins dure, il existe des façons de se faire exclure sans que cela soit pour des raisons de performances ou de santé...

Dans un sport collectif, il est primordiale de bien se comporter sur le terrain sous peine de se faire exclure ! Ainsi, le football a trouvé le moyen le plus marquant de faire comprendre à un joueur qu’il doit laisser ses partenaires en permettant à l’arbitre de sortir un carton rouge. Néanmoins, si l’on se pose sur le cas du cyclisme, l’abandon ou encore la chute font partie du folklore mais aucun signe d’une exclusion pendant une course. Pourtant, il est bien possible de se faire exclure d’une course cycliste.

Hier, lors de la 5ème étape du Tour de France 2020 où il ne s’est strictement rien passé, le maillot jaune, Julian Alaphilippe, s’est vu infligé une sanction de 20 secondes suite à la prise d’un bidon à 17km de l’arrivée. En effet, la règle veut que cela ne soit plus possible dans les 20 derniers kilomètres de la course. Ainsi, il a perdu son maillot jaune au profit d’Adam Yates, son dauphin au classement général. Si l’exclusion n’était donc pas au rendez-vous pour cette erreur, la moindre incartade peut-être punie sévèrement et donc aller jusqu’à l’exclusion. Ainsi, on a décidé de vous présenter les différentes raisons qui peuvent pousser les organisateurs d’une course cycliste à exclure des coureurs !

Pour dopage

C’est bien entendu la raison la plus connue et la plus fréquente, malheureusement ! On se souvient notamment des coureurs de l’équipe Festina en 1998 qui avaient dû quitter le Tour de France.

Plus récemment, c’est le coureur italien, Lucas Paolini, qui avait dû quitter le Tour 2015 après un contrôle positif à la cocaïne.

Pour avoir forcé un passage à niveau

La sécurité des coureurs est bien souvent la principale préoccupation des directeurs de course. Ainsi, pas question de rigoler avec cela et donc de jouer avec les passage à niveau. En effet, il arrive que des courses doivent traverser des voies ferrées et donc qu’il puisse exister des passages à niveau. Problème, lorsque les coureurs voient les barrières s’abaisser et donc la possibilité de perdre du temps, ils foncent et traversent alors qu’ils ne devraient pas. C’est alors que la sanction peut tomber comme lors du GP de l’Escaut cette année où l’un des favoris, Arnaud Démare avait du mettre pied à terre.

Pour « voies de fait »

C’est ce qu’il s’est passé du côté du Giro 2017 avec l’exclusion du Giro de l’Espagnol Javier Moreno, coéquipier de Vincenzo Nibali. En effet, celui-ci avait notamment violemment poussé Diego Rosa de l’équipe Sky sur les barrières.

Pareille sanction avait été prise à l’encontre d’Andrei Grivko lors de la troisième étape du Tour de Dubaï en 2017. Celui-ci en était venu aux mains avec le sprinter allemand Marcel Kittel qui s’était retrouvé le visage ensanglanté. Et donc Gianni Moscon qui s’est vu signifié la sortie du Tour de France après sa tentative de coup de poing envers le coureur français Elie Gesbert.

Pour s’être accroché à sa voiture

Lors de la Vuelta 2015, l’un des favoris de la course, Vincenzo Nibali, doit quitter le peloton suite à la deuxième étape. La raison ? Suite à une chute massive, il tente de revenir au plus vite sur la tête de course mais finit par s’appuyer sur la voiture de son directeur sportif sur une distance de 100 mètres, ce qui est interdit par le règlement.


En 2018, Romain Bardet avait eu le droit au même traitement lors de la première étape de Paris-Nice. Pris dans une bordure puis victime d’une chute, le cycliste tricolore avait finalement été exclu par la direction de course après s’être accroché à sa voiture pour remonter son retard.

 

Article suivant

«
BS

Souhaitez vous recevoir des notifications ?

Non merci Oui
X

Vous etes actuellement hors ligne