Pour la deuxième année consécutive, Chanel persiste et signe en devenant partenaire officiel de la 46ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Entre la cité des Planches et la Maison au double C, c’est une longue histoire d’amour. Historique et passionnée, elle n’est d’ailleurs pas sans rappeler les « chaba-dab-eries » du cultissime film « Un homme et une femme » de Claude Lelouch.
Chanel, partenaire du Festival du Cinéma Américain de Deauville
Chanel sur les planches
C’est dans cette station balnéaire huppée de la Côte Fleurie que Gabrielle Chanel, d’abord modiste, ouvre une boutique de chapeaux à son nom, rue Gontaut-Biron. Puis, le succès aidant, elle devient vite la couturière à contre-courant que l’on connaît aujourd’hui, celle qui définitivement instillera liberté et modernité à la silhouette féminine. Elle déclinera en blouses et tailleurs le jersey des marinières portées par les pêcheurs, libérant enfin le corps féminin de toute entrave.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Outre la signification somme toute particulière que Deauville revêt pour la Maison Chanel, cette dernière entretient de tout temps des liens très étroits avec le septième art. Dès 1931, Coco Chanel conquiert Hollywood en habillant Greta Garbo ou encore Marlene Dietrich. S’en suivent des collaborations avec de grands cinéastes français de la Nouvelle Vague tels que François Truffaut ou Louis Malle. Plus tard, Karl Lagerfeld, fervent cinéphile, n’aura eu de cesse de conjuguer la mode au cinéma à l’instar de « Talons Aiguilles » du réalisateur Pedro Almodovar. Loin d’être en reste, Virginie Viard fait appel à Sofia Coppola, réalisatrice de renom et ancienne stagiaire de la prestigieuse Maison parisienne, pour imaginer le décor du défilé de sa première collection des Métiers d’Art.
En figure de proue de ce Festival du Cinéma Américain 2020 : l’égérie Chanel Vanessa Paradis, qui incarna 29 ans plus tôt l’oiseau de compagnie de Gabrielle Chanel sous l’œil brillant de Jean-Paul Goude. Une toile qui sans fin se tisse entre Chanel, ses égéries et le grand écran. En bref, un triptyque qui a de l’avenir…
Festival du Cinéma Américain de Deauville du 4 au 13 Septembre 2020