Après les coiffures improbables et les tatouages en veux-tu en voilà, ces accessoires tout droit sortis de l’esprit de Georges Lucas semblent être la nouvelle lubie des athlètes pour se démarquer. Beside Sport revient sur ce phénomène qui pourrait bien remettre en cause l’intégrité esthétique !
Se protéger une affaire de style !
Myopie, fracture du nez, de la pommette, du coude, commotion cérébrale…Autant de problèmes physiologiques ou de blessures qui peuvent être fatals pour la carrière d’un sportif de haut niveau. Afin de permettre aux athlètes de ne pas remettre en question leur intégrité physique lors de la pratique de leur métier, des accessoires sont apparus sur les terrains et parquets du monde entier. Aujourd’hui, lunettes, masques, casques ou manches sont légions !
LE CASQUE : ATTENTION À LA TÊTE
Premier à avoir fait son apparition sur le terrain médiatique avec les joueurs de Rugby, le casque est porté par les joueurs participant à la mêlée. Ces casques permettent de protéger notamment les oreilles. Ainsi, les deuxièmes lignes et le n°8 qui ont les oreilles coincées entre les hanches de leurs partenaires évitent de finir avec des oreilles en chou-fleur.
LE CASQUE : ATTENTION À LA TÊTE
Le casque de rugby a peut-être trouvé son meilleur ambassadeur dans…le foot. En effet, Petr Cech, gardien de but de Chelsea est indissociable de son casque depuis sa fracture du crâne. Il a dû subir une opération en neurochirurgie, après un choc violent avec le genou d’un joueur de Reading, Stephen Hunt. Depuis cet incident, le joueur Tchèque ne sort plus sur le terrain sans son casque et assure qu’il ne le perçoit pas pendant le jeu.
LES LUNETTES : CHACUN SON POINT DE VUE
Edgar Davids : Atteint d’un glaucome et suivant un traitement qui influençait les contrôles anti-dopage, le joueur néerlandais de football a décidé de porter ses lunettes peu banales.
LES LUNETTES : CHACUN SON POINT DE VUE
Tony Parker : Au mauvais endroit au mauvais moment, voilà comment on pourrait décrire la genèse du port de lunettes par notre TP national. A la suite d’un règlement de compte dans une boîte de nuit de New-York entre les rappeurs Drake et Chris Brown pour savoir qui aurait les faveurs de la Princesse du R&B Rihanna, Parker a reçu des éclats de verre dans l’œil. Afin d’être présent pour les JO de Londres, le basketteur a dû accepter de jouer avec des lunettes. Ayant du mal à s’habituer et manquant de précision, le meneur de jeu de l’équipe de France a malgré tout porté l’équipe jusqu’en quart de finale.
LES LUNETTES : CHACUN SON POINT DE VUE
Cléopatre Darleux : Conseillère de…Tony Parker sur le choix des lunettes à adopter, la gardienne de l’équipe de France de Handball a réussi à détourner notre regard de son joli minois. Victime d’une infection à l’œil suite à une bactérie qui s’est glissée sur ses lentilles et qui l’a obligé à opter pour des lunettes. Là encore, ce n’est pas bien pratique du fait de la buée (transpiration) et du champ de vision réduit. Elle aura au moins eu le mérite que l’on ne s’attarde plus seulement sur le nez de Cléopâtre.
BAS LES MASQUES !
Rip Hamilton : le Super-Stitieux. En effet, Richard Hamilton, pourtant en bonne santé, ne se sépare jamais de son masque de protection pour le visage. Cela remonte en fait à la saison 2003-2004. À l’époque, l’arrière des Pistons avaient dû subir trois opérations du nez et devait donc porter une protection pour éviter les chocs violents. Pendant cette période, « Rip » s’est trouvé très bon, il a même remporté le titre avec Detroit cette année-là. « RIP Style » !
BAS LES MASQUES !
Kobe Bryant : Super-généreux. Après avoir joué 11 matchs avec un masque de protection, le joueur des Lakers a décidé de le vendre sur Ebay afin de voir si « quelqu’un serait assez bête pour acheter ce masque plein de sueur ». Réponse : Adjugé vendu 67100 dollars à reverser à son association.
HAUT LES MANCHES
Tout commence en 2000 lorsque la superstar de la NBA Allen Iverson commence à porter, après une blessure au coude, ce qu’il est convenu d’appeler en Anglais : « Basketball sleeves » (manches de basketball). Allant du poignet jusqu’au biceps, cette manche n’est rien d’autre qu’un bandage de compression d’une taille légèrement hors-norme. Il décida de ne plus enlever sa manche jusqu’à la fin de sa carrière sûrement par superstition ou prévention. Une autre piste est à creuser, le fait de cacher des tatouages qui seraient censurés par la NBA. Mais les fans d’« A.I » à travers le monde n’en n’ont que faire et ont commencé à le porter comme un accessoire de mode.
HAUT LES MANCHES
Depuis le génial meneur des Philadelphie 76ers, c’est un phénomène stylistique qui est repris par beaucoup d’autres joueurs en NBA et pas des moindres : Dwight Howard, Carmelo Anthony, Lebron James, Kobe Bryant… Le porte-parole du magasin officiel de la NBA a annoncé en 2008 que les Manches étaient l’accessoire de non-habillement le plus vendu.