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Matt Pokora est la couverture digitale d’Apollo Magazine

Alors que le numéro 33 d'Apollo Magazine est disponible en kiosque depuis le lundi 21 novembre, le digital a le droit aussi à sa couverture. Et nous sommes très fiers d'avoir octroyé cette place au chanteur Matt Pokora !

Trouver la bonne personnalité, la bonne photo et le bon look pour la couverture d’un magazine est aussi excitant que stressant et compliqué. Si le print a décidé pour ce numéro 33 de ne pas mettre en avant une célébrité, l’amour de www.apollomagazine.fr pour les personnalités a été trop fort. Ainsi, avec une photo argentique, un style western et une pose aussi cool que sensuel, Matt Pokora rend hommage à notre média.

Beside Sport - Matt Pokora est la couverture digitale d’Apollo Magazine -  -
Beside Sport - Matt Pokora est la couverture digitale d’Apollo Magazine - Matt porte un trench à imprimé FENDI, un blouson en cuir et un jean en denim blanc CHEVIGNON, un chapeau western ANTHONY PETO pour ATELIER 144 et des boots HOGAN -

Matt porte un trench à imprimé FENDI, un blouson en cuir et un jean en denim blanc CHEVIGNON, un chapeau western ANTHONY PETO pour ATELIER 144 et des boots HOGAN

A chaque sortie du numéro print, le digital est en émoi également. Ainsi, en bon complément, celui-ci sort sa caméra et va se glisser dans les coulisses des shooting mode. Et plus que spectateur, le digital devient un acteur de ce moment. Ainsi, vous pouvez découvrir ci-dessus notre vidéo de ce très bon moment passé avec Matt Pokora. Celui-ci s’est prêté au jeu avec une gentillesse et un professionnalisme qui le caractérisent.

Notre interview menée par Paul Diey à découvrir ci-dessous :

Il y a 20 ans, un jeune adolescent du nom de Matthieu Tota crevait l’écran sur M6 et le télécrochet « Popstar ». Depuis, Matt Pokora a pris le relais et a réussi tout ce qu’il a entrepris en matière artistique. Avec « Epicentre », son 9ème album, le jeune Matt a bien grandi et à 37 ans, a décidé de parler de sa vie de famille et notamment de la paternité. Père de deux enfants et époux de Christina Milian, nous avons découvert un Matt Pokora mure, sensible et surtout très exigent. Des qualités qui devraient lui permettre de durer encore 20 ans sur le devant de la scène !

– Vous disiez en 2003 : « Une star, c’est quelqu’un qui dure et qui n’est pas éphémère ». En êtes- vous une aujourd’hui ?

Honnêtement, je pense surtout qu’entre 2003 et 2022, le mot star a perdu un peu de son sens. De stars, il en sort tous les jours maintenant, et comme les étoiles, elles ont tendances à s’éteindre très vite (rires) !

Même si ce n’est certainement pas à moi de juger qui je suis, cela fait 20 ans que je continue à faire des tournées et des albums, que je me lance aussi dans des projets à chaque fois différents et risqués, comme le théâtre ou l’acting. Ce qui est sûr, c’est que je continue à m’amuser et à vivre de ma passion. Et temps que le public sera au rdv, alors, je serai heureux et fier.

Mais tout ça n’est possible qu’en faisant des sacrifices et beaucoup de travail. Se remettre en question, tout le temps, c’est aussi un des secrets de la longévité. Rien n’est acquis, jamais.

C’est vrai qu’il y a 20 ans, il fallait convaincre une maison de disque avec des maquettes de chansons ou encore sortir des premiers télécrochets pour espérer émerger, ce qui rendait très difficile les carrières. Il y avait peu d’élus. Aujourd’hui c’est beaucoup plus facile car il y a tellement de moyens de se faire découvrir avec les youtube, réseaux sociaux… que de nouveaux artistes et albums sortent toutes les semaines. Ça rend les carrières bien plus fragiles et l’attachement du public très compliqué devant tant d’offres. Face à ça, je peux dire quand même que j’ai la chance de durer, surtout avec un public qui me suit encore depuis tant d’années.

Rapidement dans votre carrière, l’appel de l’Amérique se fait pressant. Une collaboration avec le producteur Timbaland, avec Nelly Furtado, Justin Timberlake ou encore les Pussycat Dolls. Que retenez-vous de cette période ?

J’ai toujours eu de l’ambition, (qu’on confond souvent avec de la prétention !) et je me suis toujours donné les moyens de réaliser mes rêves !

Après la sortie de mes deux premiers albums solo qui cartonnent, d’une tournée où j’ai rempli Olympia, Zenith, Bercy, les trois salles mythiques de Paris à l’époque, j’ai une opportunité de faire quelque chose avec les américains. En France l’album a été très mal accueilli, surtout parce qu’à l’époque un chanteur français qui chantait en anglais été très mal vu. Mon seul regret, c’est que les réseaux sociaux n’existaient pas et personne n’a pu voir que l’album fonctionnait en Pologne, en Allemagne, au Mexique, en Suède, en Finlande, au Japon… Alors, les gens et surtout les journalistes se sont juste arretés sur les chiffres de vente en France qui étaient moins bons que les précédents. De mon côté, j’ai vécu mon rêve, j’ai travaillé avec des producteurs qui me faisaient rêver depuis toujours et j’ai pu voyager et faire voyager ma musique à travers le monde sur cet album-là.

– Quelle est la rencontre qui vous marque particulièrement lors votre aventure aux USA ?

J’ai été marqué par mon duo avec Ricky Martin, avant même ma rencontre avec Timbaland. C’est une immense star qui remplit des stades partout et il est carrément vu comme un dieu dans toute l’Amérique latine. Il s’est comporté comme un vrai grand frère et pas du tout comme une star.

– Vous êtes considéré comme le plus grand showman français de votre génération : chant, danse, comédie notamment l’an dernier au théâtre dans « Les grandes ambitions ». Avez- vous toujours voulu être l’artiste le plus complet possible ?

J’ai toujours eu cette ambition car j’étais inspiré par la manière de travailler des américains. Je prends l’exemple de l’animateur de télévision Jimmy Fallon qui peut rapper, chanter, jouer la comédie. C’est dans leur culture de toucher un peu à tout dans l’entertainment. J’ai grandi avec des artistes comme Michael Jackson, Usher ou encore Les Backstreet Boys qui faisaient toujours des clips et des spectacles incroyables. Pour la comédie musicale Robin des Bois, je faisais toutes mes acrobaties sans sécurité car je voulais être le premier chanteur français à faire ce genre de choses. J’aime mettre cette notion de sport, de physique dans mon métier de chanteur.

– Vous avez cité des danseurs américains comme Michael Jackson, Usher, Chris Brown,… qui pour vous était le plus impressionnant techniquement ?

Chris Brown ! C’est un vrai danseur, on peut même parler de génie. Et comme tous les génies, il a ses travers. Mais c’est vrai que dès qu’il touche à quelque chose, il le fait avec talent : il joue au basket, il fait des acrobaties, il dessine…

– Avec vos reprises de grands artistes français comme Jean-Jacques Goldman ou Claude François, vous êtes devenu une figure importante de la variété française. Que pensez-vous de ce statut ?

Évidemment, la musique urbaine est toujours ma principale source d’inspiration mais je n’avais pas forcément envie de rester enfermé dans cet univers. Pour durer et avoir une longue carrière, il faut que ma musique évolue comme Michael Jackson ou Madonna l’ont fait pour être aussi en adéquation avec son âge et qui on est. Mais je garde toujours ce son urbain dans mes productions même si je suis plus pop-variété dans mes albums. Je suis très ouvert en termes de musique et même mon groupe préféré est Coldplay qui n’est pas urbain, et cela n’a rien à voir avec ce que je fais.

« J’ai toujours eu de l’ambition et je me suis toujours donné les moyens de réaliser mes rêves »

Matt Pokora

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Beside Sport - Matt Pokora est la couverture digitale d’Apollo Magazine - Matt porte un blazer inspiration western GUCCI, une combinaison en denim LEVI'S, une chemise de smoking CHARVET, des chaussettes FALKE et des mocassins HOGAN -

Matt porte un blazer inspiration western GUCCI, une combinaison en denim LEVI'S, une chemise de smoking CHARVET, des chaussettes FALKE et des mocassins HOGAN

– Nous allons parler de votre 9ème album qui a pour nom « Épicentre » et qui va sortir le 4 novembre prochain. Quelle définition don- nez-vous ici à ce mot ?

L’épicentre, c’est là d’où part mon inspiration ! Sur cet album, l’inspiration m’a mené principalement vers ma famille et mon rôle de père à travers les messages que je veux faire passer. On tourne beaucoup moins autour de la séduction, des histoires de « love », mais plus autour de mes valeurs familiales. L’épicentre, c’est ma famille qui fait office de source d’énergie et c’est mon socle. Et en ce qui concerne la tournée, qui a pour nom « Épicentre » également, cela tient au fait que nous aurons une scène centrale qui s’entendra jusqu’au bout des salles, pour aller chercher l’énergie au cœur même. du public.

– Après écoute de cet album, on aurait pu lui donner, selon nous, le titre de « Déclara- tions » car vous enchainez les déclarations d’amour, d’amitié, de tristesse aussi. Pourquoi avez-vous eu besoin de faire passer autant de messages ?

Depuis que je suis père de famille, ma vision de la vie a changé et je ne souhaite plus véhiculer les mêmes choses. Je suis devenu beaucoup plus sensible que je ne l’étais… même quand je regarde un film. Mes priorités ont changé et c’est pour cela qu’il y a autant de mots touchants ou de choses très personnelles dans ce nouvel album.

– Parmi vos amis célèbres, il y a Tony Parker avec lequel on vous voit souvent, accompagnés de vos compagnes respectives. Est-ce votre rapport aux USA qui fait de TP et MP des « bros » ?

Pour l’anecdote, il faut savoir qu’il écoutait mes morceaux comme « Elle me contrôle » dans le vestiaire avant ses matchs. Ensuite, ce qui nous rapproche avant tout, c’est notre rigueur. Lors de notre première rencontre, on devait déjeuner à 13h ensemble, je suis arrivé à 12h50 et lui était déjà là depuis 5 minutes. Je pensais être en avance comme d’habitude et en fait il était là avant moi. On s’est regardés et on a tout de suite compris que l’on était fait pour s’entendre. Pour moi, la ponctualité, c’est très important car cela veut dire que tu es organisé dans ta tête, respectueux envers l’autre et donc que je peux te faire confiance. Du coup, on est devenus très proches grâce à cette mentalité, cette hygiène de vie que l’on a et ce respect des gens. Et on rajoute à cela notre passion commune pour la musique et cette double culture, franco-américaine.

– Parlons enfin de votre future tournée « Épicentre tour ». La précédente avait été écourtée par le Covid. Vous avez été très virulent sur la gestion du gouvernement concernant le monde de la culture. Qu’attendez-vous d’ « Épicentre tour » ?

C’est clairement une revanche car on n’a pas pu aller au bout de la dernière, qui aurait dû être la plus importante de ma carrière. On nageait en plein bonheur et on a été coupés en plein vol. On a la culture la plus riche au monde et il y a eu une gestion chaotique de nos élites dans ce domaine. A l’époque, j’ai été virulent car c’était les intermittents, les auto-entrepreneurs et tous les corps de métier annexes qui ont été laissés pour compte. J’étais inquiet pour eux, pour la suite ! Pour cette tournée, j’attends des gens heureux, du show, du visuel… je comme je vais faire la Défense Arena et le stade de Lille pour attaquer la tournée, on a un terrain de jeu comme je n’en ai jamais eu avant, avec des accroches partout, 20 personnes sur scène. Ce sont également mes 20 ans de carrière donc il va y avoir un retour sur mes plus grands titres. Cela va être une vraie célébration, des retrouvailles…Cela va être tout simplement GRANDIOSE et une vraie LIBERATION !

Vidéo produite par AGENCE 1827

Vidéo réalisée et montée par Axel Vergnes

Crédit Photo : Céline Bischoff

Stylisme : Arthur Mayadoux

Mise en beauté Samira Pipko avec Dior Beauty

Coiffure Alexandrine Piel avec Olaplex

Assistant stylisme : Damien Testu

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BS

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