Situé en plein coeur de la Gare Saint-Lazare, le club de sport de luxe L'Usine présente un lieu incroyable pour faire sa séance de sport. Et qui sont les mieux placés pour en parler que les fondateurs eux-mêmes, à savoir Patrick Rizzo et Patrick Joly !
L’Usine Saint-Lazare présentée par ses fondateurs, Patrick Rizzo et Patrick Joly
Mardi soir, 18h, Gare Saint-Lazare,…Difficile avec ces informations de se douter que nous nous rendons dans l’une des salles de sport les plus chics et luxueuses de tout Paris. Et pourtant si…c’est bien dans ce haut-lieu de passage, en direction de la banlieue ouest de Paris et de la Normandie, que nous allons transpirer et faire du bien à notre corps. En effet, c’est au deuxième étage de la gare en face de l’accès au quai, que nous découvrons la dernière salle de sport haut-de-gamme signée « L’Usine » et baptisée « L’Usine Saint-Lazare », le dernier né du groupe a pris possession de 1800 m² de ce monument historique pour devenir l’un des clubs de fitness les plus luxueux de la capitale.
La première chose qui nous a frappé en pénétrant dans cet endroit, c’est l’architecture héritée des ateliers Eiffel qui étaient réputés pour l’utilisation du métal et des poutrelles. La perspective de ce premier niveau est hallucinante avec un alignement parfait des équipements destinés à la musculation, le cross-training, les tapis de course,…les cloisons sont inexistantes et l’atmosphère est sportive, design et surtout harmonieuse. Rien n’est laissé au hasard et c’est cela que nous pouvons nommer « luxe ». Qui dit premier niveau dit forcément deuxième ! Ainsi, c’est ici que se déroule les cours collectifs ou particuliers dans des espaces dédiés et que l’on retrouve les studios de yoga, de cycling mais aussi les vestiaires. Ces derniers sont ultra spatieux et là encore, pas question de cloisonner quoique ce soit. Ce sont les casiers qui font office de séparations entre chaque petite pièce munie de bancs, d’une glace, d’un sèche-cheveux,…
Comme vous l’avez compris, notre premier contact avec L’Usine Saint-Lazare s’est apparenté à une visite du lieu. Et c’est avec un guide de choix que nous avons découvert cette salle de sport : l’un des cofondateurs de L’Usine, Patrick Rizzo. Charmant et affable, le businessman aime sa salle et cela se voit. Il est rejoint rapidement par un autre Patrick, Joly cette fois-ci, lui aussi cofondateur et lui aussi extrêmement sympathique. Les deux personnages centraux de cette aventure entrepreneuriale et sportive ont décidé de répondre aux questions d’Apollo Magazine et force est de constater que le sport, sous toutes les coutures, n’a aucun secret pour eux. Place à notre entretien avec les meilleurs ambassadeurs que peut compter L’Usine !
Bonjour à tous les deux, ma première question est simple : Pouvez-vous nous raconter votre parcours ainsi que votre histoire commune ?
– Patrick Rizzo : Avec Patrick (Joly), c’est une vieille histoire qui a débuté il y a une quarantaine d’années avec la création de la première chaîne de fitness en France qui avait pour nom « Gymnase Club ». Cela remonte à Véronique et Davina et à l’ère de l’aérobic. Lorsque l’on a créé L’Usine en 2004, on avait déjà une idée de ce qu’il fallait faire ou ne pas faire, à savoir un vrai club de sport qui sache rester chic et qui permette à tous les adhérents de s’y retrouver, peu importe leur niveau. Activité physique dure ou cours de yoga, la palette est large et il y en a pour tous les goûts.
– Patrick Joly : Lorsque nous sommes sortis de notre expérience « Club Med Gym/Gymnase Club », nous avions une grande frustration de ne pas être allés jusqu’au bout du projet. En effet, nous voulions vraiment mettre en place une génération de clubs de sport premium. Ainsi, nous voulions être très pointus sur le plan sportif mais également au niveau du cadre, de l’encadrement et des équipements. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu pour des histoires politiques, budgétaires, d’actionnaires. Cependant, nous avons gardé en nous cette frustration et nous nous en sommes servis comme moteur lorsqu’en 2003, nous avons décidé de créer notre propre entreprise « L’Usine ». Aujourd’hui, grâce à cette aventure de 18 ans (2004-2022) avec des clubs réellement chics, sportifs et premium, nous avons le modeste avantage d’avoir ouvert ce segment en même temps que le club de L’Usine Opéra en janvier 2005.
Faire d’un club de sport, un endroit chic et branché. Qu’est-ce que cela veut dire ?
– P.R : C’est une question subtile et la réponse est loin d’être évidente. En réalité, nous apportons énormément d’importance à la qualité du matériel car si nous avons un lieu incroyable en matière de design mais que les équipements ne soient pas à la hauteur alors nous faisons fausse route. Nous avons donc voulu nous procurer le meilleur matériel, apporter un soin tout particulier à l’éclairage, au décor, à la lumière naturelle afin que l’on s’y sente bien. De plus, il y a une sorte d’adhésion qui permet à la fois à des gens qui sont sportifs mais aussi à ceux qui le sont moins d’être dans un environnement moins brutal où il y a plus de confort dans les vestiaires. En gros, ce sont les conditions qui ont fait qu’un certain type d’adhérent nous a rejoint. D’abord, les plus sportifs mais ensuite, cela a fédéré plus largement des personnes moins sportives qui avaient une image un peu négative de ce que l’on appelle le « fitness ». Pour conclure, c’est un environnement global avec pour matrice de base une excellence sportive !
– P.J : Pour compléter ce qu’a dit Patrick, évidemment tout cela participe du fait que L’Usine se définit comme un club de sport chic et branché. Mais on peut rajouter l’importance de la localisation car nous sommes à Opéra, à Saint-Lazare, à Beaubourg, de belles adresses situées au coeur de Paris. Et enfin, nous mettons l’accent sur une équipe de coachs, d’animateurs, d’enseignants les meilleurs qui soient. Et pour s’assurer de ce niveau d’excellence, nous avons une école de formation qui prépare à un diplôme d’Etat en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports.
Quelle est la particularité des salles de L’Usine par rapport aux autres clubs de sport premium de la Capitale ?
– P.J : Ce qui fait la force de L’Usine, c’est la très grande expertise sportive. Je pense que nous sommes les meilleurs sur le marché dans notre capacité à proposer des cours dernière génération avec les meilleurs coachs. Il faut bien comprendre qu’avant d’être chic, nous sommes sportifs ! Nous savons que notre compétence est là et nous n’allons pas tenter de nous lancer dans la restauration, l’esthétique avec spa, coiffure ou manucure.
Quelle est la spécificité de L’Usine Saint-Lazare par rapport à vos autres clubs parisiens voire même en Suisse et en Belgique ?
– P.R : Chaque club est unique de par son architecture ! A Beaubourg, nous sommes dans une ancienne banque Law qui est classée et qui date du 17ème siècle. A Opéra, nous sommes typiquement dans une ancienne huilerie très « Haussmanienne » et ici, à Saint-Lazare, nous sommes dans l’architecture industrielle avec des poutres réalisées par un jeune ingénieur, pas encore très connu, du nom de Gustave Eiffel. A L’Usine Saint-Lazare, nous avons optimisé l’espace car nous avions de grands plateaux et donc nous l’avons rendu « Open ». La transition entre chaque discipline sportive est rendue plus facile grâce à l’architecture et on a voulu que tout soit très bien organisé.
Nous nous attachons à chercher des endroits d’exception et refuserons toujours d’être en sous-sol car la lumière du jour est précieuse pour la qualité d’une salle de sport. Et clairement, à Saint-Lazare, nous sommes inondés de lumière. Pour notre salle de cours qui donne sur la cour de Rome, c’est une plus-value énorme et cela donne un lieu grandiose pour faire de l’exercice ce qui est unique à Paris. Dès que nous avons vu ce local, et malgré le fait que celui-ci était vide, nous avons vite compris que les principaux ingrédients y étaient, à savoir l’espace, la hauteur sous plafond, la luminosité et le côté « Open ». Nous nous sommes battus pour cloisonner au mieux et rythmer l’endroit tant celui-ci était immense !
Voyez-vous une corrélation toujours plus forte entre l’importance de faire du sport au quotidien et les gens qui franchissent la porte d’une salle de sport ?
– P.J : Nous allons faire parler notre histoire et notre expérience de plus de 30 ans dans cet univers. Ainsi, il y a toujours eu une dichotomie forte entre les grands discours et la réalité des choses. Le sport est une vertu cardinale de tous, c’est sans aucun doute le meilleur moyen d’affronter une épidémie, une crise économique,…On vante les mérites du sport partout, les médecins sont encouragés à prescrire du sport comme on prescrirait un médicament…même s’il n’y a pas de remboursement, pour l’instant en France. Il faut savoir qu’en Suisse ou en Allemagne, les complémentaires santés prennent le sport en charge. Néanmoins, quand vient le moment de la crise, on nous oublie et le sport passe bien après l’hôtellerie, la restauration et le reste. Cette place est clairement frustrante mais la population française globalement comprend qu’une pratique sportive régulière permet d’être en bonne santé, d’éviter du diabète ou de l’hypertension et de diminuer les risques de cancer,…
De notre côté, nous proposons du sport urbain indoor et bien entendu il y a plein d’autres propositions. Néanmoins, lorsque vous habitez dans le centre de Paris ou de grandes villes françaises comme Lyon, Marseille, Montpellier,…c’est notre produit qui est à disposition et qui s’avère être pratiquement l’unique alternative pour ces populations. Ainsi, on souhaiterait un peu plus de considération de la part des pouvoirs publics.
– P.R : Il faut savoir que le Covid a tué 600 des 4500 clubs existants ! Aujourd’hui, l’avenir est au sport encadré. Malgré les grands discours, dont parlait Patrick, la population n’arrête pas de se dégrader sportivement. Donc c’est en aidant les acteurs du marché que l’on peut améliorer la sportivité d’un pays…et ce ne sont pas les Jeux Olympiques de Paris en 2024 qui vont faire évoluer tout ce sujet. J’ai même dit à la télévision, et cela n’a pas vraiment plu, « qu’une nation sportive, ce n’est pas une nation qui regarde les JO et les matchs du PSG à la télé. Une nation sportive, c’est une nation où les gens, raisonnablement, font entre 2 et 3 fois du sport par semaine. Que cela soit de la course à pied, de la natation,… »
Est-ce que les salles de L’Usine sont utilisées par les plus grands sportifs de la planète lors de leur passage à Paris ?
– P.R : A l’occasion de Roland-Garros ou d’autres évènements sportifs d’envergure, nous avons de nombreux tennismen ou footballeurs qui viennent à l’Usine lorsqu’ils ont besoin de s’entretenir. Nous avons également le marché des hôtels de luxe notamment à Opéra avec le Sofitel Le Scribe, juste à côté, le Meurice, le Parc Hyatt et le Four Seasons. Chaque jour, et encore plus lors de la période estivale, entre 5-6 Américains ou Anglais qui paient leur séance et qui sont envoyés par les conciergeries. Cela nous amène également beaucoup de stars américaines car les salles de sport des hôtels ne sont pas toujours à la hauteur. Pour nous, c’est un élément de fierté car, même en n’ayant que cinq clubs, nous avons une notoriété internationale. Et d’ailleurs les Américains apprécient tout particulièrement la « French Touch » de nos salles !
– P.J : Pour rebondir sur les propos de Patrick, oui nous avons des sportifs de très haut niveau qui viennent s’entraîner chez nous pour préparer une compétition, comme Roland-Garros par exemple. Mais nous avons aussi des cyclistes du Tour de France qui viennent se décrasser après la dernière étape des Champs-Elysées, des footballeurs, des pilotes de Formule 1. De ce fait, si nous avons des sportifs de niveau mondial qui viennent faire de la préparation physique chez nous, cela veut dire que le grand public aussi peut pratiquer. Et cela veut dire également que l’on offre à tous ces gens là, qu’ils soient au top du top, ou qu’ils soient du grand public, le meilleur équipement, le meilleur encadrement et la bonne adresse.
Le cycling, le crossfit, le yoga, la boxe,…Quel est le futur sport qui va pénétrer dans les salles de sport ?
– P.R : C’est une question piège ! Pour ma part, je pense que l’avenir appartient aux généralistes. L’intérêt est de faire des activités complémentaires et de ne pas s’enterrer dans une mono-activité. On a par exemple une magnifique lieu dédié au crossfit mais vous ne pouvez pas faire que cela car sinon vous finissez chez l’ostéopathe.
– P.J : Concernant la discipline de demain, je ne suis pas sur que quelqu’un puisse vous répondre. Néanmoins, du haut de notre expertise, on pense que l’activité de demain, c’est celle, qui dans le temps, vous permet d’être bien dans votre corps et votre esprit. Comme dit Patrick, la mono-activité abîme votre corps donc il faut varier les activités et le plaisir afin de ménager votre corps, votre outil. Et globalement, il y a deux groupes d’activités qui vont continuer à s’interconnecter, les activités cardio-vasculaire et musculaire ainsi que les activités « Mind et Body » comme le yoga, le pilates,…
Pour clôturer cet entretien, comment voyez-vous l’évolution de L’Usine ?
– P.R : Nous sommes très attentifs car cette crise du Covid aura forcément laissé des clubs exsangues et donc des locaux. Après, il faut être honnête, nous avons presque retrouvé l’activité de 2019 ce qui est incroyable sur un secteur qui est encore à -20/-25 % mais nous avons besoin de retrouver de la densité de bureaux à Paris et de l’activité économique. Dans un premier temps, nous sortons relativement indemne de cette crise mais nous avons besoin de récupérer des adhérents avant de penser à d’autres projets d’envergure !
Suite à cet échange fort intéressant avec deux personnes connaissant leur secteur et le sport sur le bout des doigts, nous nous mettons en route pour le tout nouveau cours de la rentrée des clubs de sport L’Usine, à savoir le « ROCKY SPIRIT ». Après avoir enfilé notre tenue, nous sommes prêts à nous entraîner comme la légende Rocky Balboa. HIIT cardio, cycling, renforcement musculaire, corde à sauter, boxing shadow… Rocky Spirit est un cours très complet, qui s’inspire de la préparation physique et mentale du célèbre personnage de cinéma Rocky.
Et après 1h15 d’effort entre les mains de Yoann Perez, nous sommes épuisés comme Sylvester Stallone au petit matin dans les rues de Philadelphie. En tant que novices en boxe, cela nous a donné envie de remettre les gants pour un prochain « Rocky Spirit » et surtout de nous challenger et de nous dépasser à nouveau.
Pour retrouver les différents tarifs ainsi que les horaires des cours « Rocky Spirit », vous pouvez vous rendre sur le site de L‘Usine Saint-Lazare et promis, vous ne serez pas déçus…comme je ne l’ai pas été !
Et si jamais une autre salle de L’Usine vous intéresse, vous retrouverez toutes les informations sur https://www.usinesportsclub.com/
Article et interview : Pic della Mirandola
Crédit photos : Teddy Bob
